Vainqueur (27-10), avec le bonus offensif, d’une équipe d’Écosse amputée de ces meilleurs joueurs, les Bleus s’offrent une première vi…Vainqueur (27-10), avec le bonus offensif, d’une équipe d’Écosse amputée de ces meilleurs joueurs, les Bleus s’offrent une première victoire dans le Tournoi 2019. Une première étape vers un renouveau ? Le déplacement en Irlande lors de la prochaine journée apportera déjà plus de réponses. Sébastien Vahaamahina : le géant mal-aimé Il est régulièrement la cible des critiques des suiveurs du XV de France. Pourtant, Sébastien Vahaamahina a gommé ses soucis de discipline (aucune pénalité concédée depuis le début du tournoi), il est toujours le premier soutien au porteur de balle. Hyperactif en attaque, il l’est aussi en défense, à l’image de ses très nombreux plaquages aujourd’hui (5’, 10’, 19’, 21’, 47’, 55’. 60’, 65’, 71’, 78’, 83’). Il est propre lorsqu’il est sollicité en touche, et tente d’apporter offensivement. Bien entendu, ses détracteurs profiteront de son en-avant (39’) quand il ne s’attend pas à recevoir une passe moyenne. Il a tout donné une fois de plus. Arthur Iturria : Omniprésent en défense, discret en attaque On attend toujours énormément d’Arthur Iturria. La rançon du talent, pour ses standards, il n’est pas à créditer d’un très grand match. S’il a eu un abattage énorme en défense, il a néanmoins été un poil discret offensivement. Un bel off-load pour Vahaamahina (11’) et c’est à peu près tout. Il est toujours précieux en touche, sur les lancers français ou écossais. Il concède une pénalité sur le coup d’envoi, mais reste propre par la suite. Penaud : le maître des airs Le jeune ailier n’en finit plus d’impressionner au niveau international. Impérial dans le jeu aérien, sur les passes aux pieds de Ntamack ou sur les renvois, malgré la taille de son adversaire direct (Maitland). Il est tranchant sur chacune de ses interventions, il rajoute une qualité technique pour sortir des off-load (12’, 38’, 64’) importants pour la continuité du jeu. Il rajoute à sa panoplie une grosse pression défensive notamment à la 60’ pour mettre la pression sur les écossais. Le grand ailier français des années à venir, c’est lui. Falgoux : une première solide !**
Entré à la place de Poirot à la 70’. C’était le sourire clermontois du jour, la première du jeune Bessard en équipe de France. Il est rentré à la 70ème à la place de Jefferson Poirot. Il a eu deux mêlées à jouer, et on peut dire que ce fut une franche réussite. Sur la première (75’) il enfonce son vis-à-vis et permet à Aldritt d’inscrire l’essai. Il est de nouveau dominateur sur la dernière mêlée du match (87’) qui permet au Rochelais de s’offrir un doublé. Présent au soutien dans les rucks et en défense, Falgoux se souviendra longtemps de sa première sélection. Laidlaw : dans l’histoire
Capitaine d’une équipe écossaise privée de ses meilleurs éléments, Greg Laidlaw a réalisé un gros match. Collant toujours au ballon et envoyant du jeu, il n’aura rien à se reprocher dans la défaite de son équipe. Mais l’important est ailleurs, en passant la deuxième pénalité (après un poteau sur sa première tentative), il dépasse en nombre de points sous le maillot du Chardon le légendaire Gavin Hastings. Le numéro 9 devient le deuxième meilleur marqueur de l’histoire de son équipe derrière l’intouchable Chris Paterson. Une légende en son pays, et cette défaite ne lui enlèvera pas ce fait d’armes.