Écrasés à Twickenham (44-8), les Bleus ont sombré face à une équipe anglaise supérieure physiquement, techniquement et tactiquement. U…Écrasés à Twickenham (44-8), les Bleus ont sombré face à une équipe anglaise supérieure physiquement, techniquement et tactiquement. Un monde d’écart dans une rencontre où les Auvergnats n’ont pas pu s’en sortir.**
Sébastien Vahaamahina : Irréprochable
Souvent extrêmement critiqué pour ces matchs en Bleus, le géant wallisien n’a rien à se reprocher malgré le naufrage collectif. Il a véritablement réalisé un match d’hommes, sans jamais bien entendu pouvoir renverser la vapeur. Mais il a plaqué sans relâche, il n’a jamais baissé la tête, un guerrier n’en déplaise au résultat final. Remplacé à la 57’ par Willemse.
Arthur Iturria : Étrangement invisible
C’était l’une des rares certitudes du XV de France, mais ce dimanche même Arthur Iturria n’a pas réalisé un bon match. Pris par l’alignement anglais en touche (33’) il n’a pas rayonné dans le secteur, mis à part un ballon volé (46’). Il a plaqué, mais a surtout été beaucoup moins actif qu’à son habitude. Il perd des ballons au contact (48’,55’), même les grands passent parfois à côté.
Morgan Parra : Asphyxié
À la barre d’un navire à la dérive, Morgan Parra était incapable d’empêcher la France de couler. Avant de l’incendier, il faut bien poser le contexte de cette rencontre. Mis en difficulté par la tactique anglaise et la très bonne occupation du terrain de Farrell, le match de Parra a semblé se répéter inlassablement. Obligé à des coups de pied de dégagement en catastrophe, il ne parviendra jamais à renverser la tendance tactique de la rencontre. Un mauvais match, cruel vu le contexte en Equipe de France, mais Morgan n’est pas le plus gros problème de cette sélection.
Camille Lopez : Provocateur mais pas gestionnaire
Le numéro 10 Clermontois n’a pas un jeu au pied du calibre de son homologue Owen Farrell. Il a souffert dans la bataille du terrain et n’a pas aidé Parra dans ce secteur. À l’inverse il est toujours intéressant dans la conduite du jeu. Certes il perd des ballons mais il tente, en permanence. Comme quand il lance bien Penaud (17’) ou qu’il trouve Fickou d’une magnifique passe au pied (19’). Il se fait malheureusement intercepter par Slade (49’), les défauts de ses qualités.
Damian Penaud : Bien seul rayon de soleil
Dans cette équipe de France difficile de trouver une meilleure prestation individuelle que celle de Damian Penaud. Il se fait prendre par le supersonique May sur le premier (2’) et le troisième essai (24’), mais il sauve nombre de situations chaudes (21’,22’,29’). Offensivement il est le seul à avoir franchi sur chacun de ses ballons, toujours dangereux, toujours dans l’avancé. Il conclut sa belle prestation par le seul essai français (35’).