Arrivé en début de saison en provenance de la JA Vichy-Clermont Métropole, l’ancien orleannais Valentin Pejoux est désormais le meneur d…Arrivé en début de saison en provenance de la JA Vichy-Clermont Métropole, l’ancien orleannais Valentin Pejoux est désormais le meneur de Clermont Basket, un club bien désireux de retrouver la N2 dès cette saison !
Comment se passe votre début de saison avec votre nouveau club, Clermont Basket ?
La première partie de saison s’est plutôt bien passée, tant individuellement que collectivement. Les gars m’ont super bien accueilli et mon intégration dans le groupe s’est faite naturellement. J’avais besoin d’être rassuré, c’est une nouvelle expérience pour moi, après Orléans et Vichy, je quitte le « monde professionnel » pour rejoindre CB, un club amateur et familial dans lequel je me suis tout de suite senti à l’aise. Au début ça m’a fait tout drôle d’avoir des soirs « off » en plein milieu de semaine, je n’étais plus habitué. Nous nous entraînons « que 3 fois » par semaine, ainsi la façon de s’entraîner est différente qu’en centre de formation où nous sommes plutôt sur 5 entraînements semaine, après l’échauffement, on joue directement en 5 contre 5, et cela, pendant tout le reste de la séance. Ces entraînements, où nous nous retrouvons finalement en situation de match, nous permettent de créer des automatismes rapidement, après seulement quelques semaines entraînements, j’avais déjà beaucoup de complicité sur le terrain avec la plupart de mes coéquipiers. Aujourd’hui, je suis heureux de faire partie du club et je m’y sens très bien.
Quel est votre ressenti sur ce début de saison ? Quels sont les points positifs et négatifs ?
J’ai un très bon ressenti sur ce début de saison. Évidement que les bons résultats favorisent la bonne ambiance générale dans le groupe, mais même après les deux défaites qu’on a subit, nous sommes restés positif et solidaire. Ce phénomène en dit long sur l’état d’esprit de l’équipe, mes nouveaux coéquipiers jouent ensemble depuis plusieurs années, ils se connaissent par cœur et grâce à leur expérience, ils savent gérer tous types de situations pour toujours aller de l’avant. Ensuite, nous avons ramené à la maison 3 victoires sur 5 déplacements dans le Sud-Ouest, et être capable d’être régulier en se déplaçant aussi loin, c’est positif. En ce qui concerne les points négatifs, il y a 5 mois, je vous aurais dit les 9 gros déplacements qui nous attendaient, finalement aujourd’hui je vois ça comme quelque chose de positif, on s’y est habitué et on apprécie même le fait de passer tout le week-end ensemble, on s’amuse beaucoup, puis les victoires donnent une saveur agréable à ces voyages. Du côté du terrain, au delà des bons résultats, nous relatons quelques aspects négatifs, en occurrence, nos entâmes de matchs qui laissent à désirer. D’après moi, cela se traduit par un manque d’engagement physique, on devrait dès le début marquer le coup physiquement sur nos adversaires, c’est l’un de nos points forts, malheureusement, on ne le fait que dans la réaction. Aussi, nous sommes encore trop fébrile à domicile, nous connaissons la difficulté à se déplacer dans cette poule, et nous n’arrivons pas encore à profiter de cet avantage de recevoir une équipe fatigué par le voyage. Nous sommes conscients de ces lacunes, et nous travaillons dessus pour s’améliorer à ce niveau là.
Renversé dans la Poule C en N3, que pensez-vous du niveau global de la division ? Le niveau des équipes du « Sud-Ouest » est-il meilleur ou similaire à celui des formations du Lyonnais ?
Avec toute objectivité, je m’attendais peut-être à un niveau légèrement plus élevé, mais globalement ça reste très correct. En terme de comparaison avec le Lyonnais, l’approche du jeu est différente, c’est un basket très orienté vers l’attaque. Les scores peuvent en témoigner puisque c’est très souvent que les équipes dépassent les 80 points. Après, les équipes sont moins physiques que dans le Lyonnais, de ce fait, elle compensent cette défaillance par leur capacité à bien se partager le ballon et à jouer plus vite vers l’avant. Au final, je ne sais pas trop si le niveau est similaire ou pas, mais c’est sur, les deux régions pratiquent un basket différent. Cependant, niveau ambiance dans les tribunes, il n’y a pas photo, le Sud Ouest est au dessus.
Ce week-end, derby clermontois avec la réception du Stade. C’est un match comme un autre ou y’a-t-il une certaine attente autour de cette rencontre ? Que pensez-vous de cette équipe du Stade Clermontois ?
Nous préparons le match de la même manière que les autres, nous restons sur une semaine classique. Après, nous sommes conscients de l’engouement qu’il peut y avoir autour de cette rencontre, et nous pouvons dire ce qu’on veut, ça reste un match particulier. Dimanche, tout le monde se connaît, que ce soit sur ou en dehors du terrain, nous nous sommes déjà tous côtoyés et quand tu es joueur et que tu défends les couleurs de ton club, c’est encore plus motivant. D’autant plus que l’enjeu est présent pour les deux équipes, le Stade doit gagner pour rester au chaud dans le milieu de tableau, et nous pour continuer de rivaliser avec Auch, le premier de la poule. Je pense que l’on va vivre un bon match, le Stade réalise une saison correcte, c’est une équipe qui ne baisse jamais les armes et ils ont de nombreux joueurs capables de faire la différence. Personnellement, ce n’est que mon deuxième derby, et j’ai déjà hâte d’y être, car je garde un très bon souvenir du match aller.
La montée en N2 est-elle l’objectif numéro 1 du club en fin de saison ?
A partir du moment où l’on fait un sport, il y a un enjeu derrière tout le plaisir que l’on prend à le pratiquer. Nous nous entraînons pour progresser, et nous jouons pour gagner, ce serait vous mentir de dire qu’on veut juste faire bonne impression, l’objectif numéro 1, c’est la montée. Nous nous sommes dit les choses en août, nous voulions tous autant que nous sommes dans le groupe jouer la première place. La majorité de l’équipe a déjà connu une montée en Nationale 2, les gars connaissent donc le processus, et jusqu’à aujourd’hui nous avons fait preuve de régularité et de sérieux, après, le chemin est encore long et le plus dur reste à venir.