Président du Royat Orcines Club basketball depuis la fusion des deux clubs de l’AS Royat et du Basket Orcines club en 2015. Aujourd’hui le ROC a entre 15 et 17 équipes en championnat ! Benoît souhaiterait que l’on arrête les querelles de clocher, qu’on se mette autour d’une table pour avoir un grand club du bassin de l’ouest de l’agglomération clermontoise. Concernant le basket pro, il apprécie beaucoup Guillaume Vizade, il le connaît bien "c’est un vrai meneur d’hommes, je savais qu’il irait loin."
Quelle est la structure du club ?
Nous avons commencé en 2015 avec une grande structure de plus de 280 licenciés et une équipe masculine en N3 pendant une saison. Nous avions huit équipes seniors la première année et toutes les catégories de jeunes. Nous fêterons nos dix ans l’année prochaine ! La priorité du club est la formation qui commence par les petits jusqu’aux plus grands. Aujourd’hui, on revient à 240 licenciés, le covid nous a fait perdre un peu de licenciés. Cette année est une année olympique, si la France va loin, nous espérons avoir de nouvelles personnes. Le ROC a des équipes de jeunes dans chaque catégorie, une seule équipe masculine avec des anciens et quelques jeunes qui sont montés, le covid étant passé par là. Nous sommes remontés l’an dernier, on va essayer de repartir sur un niveau régional, nous sommes en pré-régional. Idem pour les filles qui sont au même niveau, j’en ai personnellement formé ce qui fait plaisir de les voir évoluer.
Comment se passe l’organisation du club ?
Nous sommes organisés avec un salarié permanent en la personne de Gaëtan Vaur, qui est en formation Diplôme d’Etat, c’est le plus haut niveau dans le basket. Nous avons des belles générations notamment chez les U11 et U13 garçons, qui risquent de jouer assez rapidement à des niveaux régionaux. Nous les formons depuis longtemps. Ensuite, il y a un deuxième emploi en apprentissage sur des formations BPJEPS. L’an dernier nous avions quelqu’un qui s’occupait de la communication, c’est une partie indispensable pour aller chercher des sponsors. Nous sommes le seul club amateur qui dispose d’un grand écran, pour mettre des vidéos de partenaires. Il y a aussi dix-sept entraîneurs, et une trentaine de bénévoles.
Sportivement, tout cela s’orchestre comment ?
Le ROC est réparti en plusieurs pôles, qui touchent la partie sportive et technique. A savoir le pôle mini-basket, c’est de l’apprentissage sans chercher la compétition mais vraiment pour sortir les enfants en U11 pour aller cette fois vers plus de compétition, c’est ce qu’on appelle le pôle formation. Il y a le pôle adulte qui se répartit avec de la compétition et du loisir, le loisir a pris énormément de place dans les clubs, nous avons aujourd’hui plus de 20 licenciés loisir. Il en arrive chaque mois depuis le mois de septembre. Sportivement, l’objectif est de retrouver un très bon niveau régional.
Vous souhaiteriez un grand club de l’Ouest, n’est-ce pas ?
Il va falloir se mettre autour d’une table très rapidement pour arrêter les querelles de clocher, et avoir des niveaux respectables dans la nouvelle région sur toutes les catégories sur tout le bassin Ouest de l’agglomération. De Beaumont jusqu’à Durtol en passant par Châteaugay, etc… Il y a bien déjà eu des projets qui sont partis un peu à droite et un peu à gauche, mais il faut vraiment trouver la solution. Cela ne changera rien au nombre de licenciés dans les clubs, il y en aura encore plus. Nous pouvons prendre l’exemple de Lyon Sud-Ouest, ça fait rêver parce que c’est 1600-1700 licenciés. Je pense que les personnes qui dirigent ces fusions ne doivent pas faire partie des clubs, je suis prêt à ouvrir les portes du ROC . Pour moi c’est l’avenir, déjà pour mutualiser les emplois et puis professionnaliser un peu les structures, sinon nous sommes morts.
Que peut-on vous souhaiter ?
Que les enfants viennent pour se former, pour s’éclater, pour prendre du plaisir le plus possible. Ils doivent faire du sport, il y a trop de jeunes qui n’en font pas malheureusement. Et puis, assainir le ROC financièrement, car il y a toujours des périodes un peu complexes, en espérant que les aides de l’état continuent à la même hauteur, nous ne savons pas ce qu’il en est.