A quelques minutes du coup d’envoi d’ASM-Toulouse, nous avons posé quelques questions à ce fidèle soldat de la Yellow Army, dimanche 25 février. Il pense que Christophe Urios est l’homme de la situation, pour redresser le club sportivement.​

Xavier que t’évoque la venue du Stade Toulousain ce soir au stade Marcel-Michelin ?

Accueillir une équipe comme le Stade Toulousain est toujours un gros challenge, même si par la faute des doublons, leurs meilleurs joueurs seront absents. Cependant, nul doute qu’il y aura de la qualité sur le terrain. Nous comptons sur notre seizième homme pour pouvoir sortir positivement de ce match qui s’annonce très compliqué.

Il y a toujours une entente cordiale entre les supporters de ces deux clubs ?

Dans l’ensemble oui, mais je tiens à préciser que nous essayons de les recevoir, mieux qu’ils ne le font à Toulouse actuellement. Ils nous prennent un peu de haut avec tous les titres qu’ils ont récolté, ce qui est un peu éloigné des valeurs rugbystiques. Mais je reste heureux d’accueillir les supporters du Stade Toulousain avec qui nous partagerons de bons moments à la fin du match.

Un match qu’il faut absolument gagner ?

Après avoir un peu vendangé à Bayonne, il serait mieux de gagner avant de se déplacer à La Rochelle la semaine prochaine pour rester accroché au wagon de tête. De toute façon, il n’y a pas de match simple dans ce championnat dense.

"2 à 3 années pour relever la tête"

Comment analysez-vous le travail de Christophe Urios depuis son arrivée ?

Au début, comme je lui ai dit, j’étais sceptique par rapport à sa capacité de faire du bon boulot ici, mais maintenant je suis convaincu que c’est l’homme de la situation. Il fait avec les moyens qu’il a dans cette période de reconstruction. En tant que supporters, il faut que nous soyons derrière quelques soient les circonstances. Son arrivée nous fait beaucoup de bien depuis un an à tous les niveaux du club. Sur le territoire également, par le lien qu’il a avec les gens.

Un club en pleine reconstruction ?

Oui effectivement. Il y a eu plusieurs facteurs qui ont mis le club dans une situation peu confortable (départ des cadres, Covid, des résultats en berne, les Jiff, le salary cap). La grande maison essaie de relever la tête, de respecter les règles et l’objectif de 2 à 3 années pour remettre le bateau à flot est honnête et réel.

Pour conclure, qu’est-ce que t’évoques ce projet "One ASM" ?

Quand on voit le nombre de spectateurs hier (6025 pour les filles de l’ASM Romagnat), on se dit que c’est un très beau projet. L’ASM est une très grande famille, qui inclut les jeunes, les espoirs, les pros, les féminines et les supporters. Clermont est une terre de rugby avec une histoire, qu’il est pertinent de ne pas oublier et de mettre en lumière.

Interview réalisée par Philippe THIVAT.