Ce déplacement en Béarn était d’une importance capitale pour la suite de la saison ! Marjan Kolev, le coach Auvergnat, l’avait signifié dans la semaine "une victoire est très importante pour la suite". Ses joueurs ont su résister aux attaques béarnaises et l’ont finalement emporter. Une victoire qui fait énormément de bien, autant sur le plan comptable que moralement, car l’ogre Tremblay arrive vendredi soir à la Maison des Sports.Les hommes du président Faucher avaient déjà gagné à l’extérieur, à Sélestat 3e actuellement du classement. Il fallait réediter la performance. Mais, Billère joue également pour se maintenir en Proligue, ce n’est jamais facile de s’imposer chez des équipes qui jouent à chaque week-end quasiment leur peau. Pourtant, les Cournonnais l’ont réalisé dans une salle chauffée à blanc, où les supporters Béarnais ont donné de la voix tout au long de la partie. En première mi-temps, les locaux ont pris les devants et ont voulu mettre le feu pour déstabilser les Dragons. Mais, Cournon a fait le dos rond pour finalement, avoir que deux buts de retard à la mi-temps (12-14).
En deuxième période, Dourte et ses coéquipiers ont pesé sur la défense adverse, pour prendre le score et ne plus rien lâcher jusqu’au coup de sifflet final. L’arrière gauche Musy inspiré, a marqué huit buts dans cette partie, posant souvent des problèmes à ses adversaires. Malgré la furia locale, Billère revenant à (23-23, 57′), les Cournonnais ont su trouver les ressources nécessaires pour pouvoir l’emporter et garder ce petit but d’avance qui fait la joie de tout un club !
A noter les belles prestations de Dourte, performant aussi bien défensivement qu’offensivement. Vekic, quant à lui a encore réalisé une belle partie en arrêtant neuf tirs. Et Musy, bien évidemment, qui a fait tremblé les filets huit fois. Les Dragons ont fait preuve d’une belle maturité en fin de match. Maintenant place à ce match de gala, contre le leader Tremblay-en-France, qui est avec Pontault-Combault les grands favoris de cette Proligue. L’exploit est possible car le sport n’est pas une science exacte.