Vainqueur de la Coupe AURA secteur Auvergne, l’ALFA Saint-Jacques, et son entraîneur Amine Fatih, veut confirmer sur cette lancée en championnat. Retour sur cette finale de la Coupe AURA. Quels sont les aspects de cette rencontre qui vous ont plu ? Au contraire, qu’auriez-vous aimé voir de la part de votre équipe pour, par exemple, prendre l’avantage au score plus rapidement dans cette rencontre ?

Ce qui ne m’a pas plu, c’est bien entendu l’entame de match. On a eu une entame de match d’un dimanche matin, on a été des basketteurs du dimanche matin.. Nous n’étions pas prêts à jouer, à mettre de l’intensité, nous étions à moitié endormi. Je pense aussi, même si je les avais prévenu, qu’ils ont abordé ce match à la légère, du fait que l’équipe adverse joue deux divisions en dessous, les joueurs sont arrivés un peu la fleur au fusil, ce qui fait qu’on fait une entame très mauvaise, on lance Le Puy dans cette rencontre. Dans le premier quart-temps, on ne fait pas grand chose. Après, je retiens les cinq premières minutes du deuxième quart-temps, où on revient à un point de l’adversaire. On pensait avoir fait le plus dur mais on s’est relaché aussi vite et on a directement été puni.

J’ai tout de même aimé quelques points, comme notre capacité à répondre et à élever notre niveau de jeu quand il a fallu le faire, notamment quand j’ai poussé un coup de gueule, on a ensuite été bien mieux pour prendre un avantage confortable dans le troisième quart-temps. J’ai aussi aimé revoir Naïm El Khdar sur le terrain, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas pu jouer, il fait partie de nos deux grosses recrues estivales, et de le revoir sur le terrain et en bonne santé, cela a été une grosse satisfaction !

Lorsqu’on est le tenant du titre de cette coupe, était-ce forcément un des objectifs du club en début de saison ?

Non, ce n’était pas du tout un des objectifs du club. Je l’ai abordé comme la saison dernière, avec une seule optique. Je sais que les joueurs aiment bien jouer la Coupe, où il y a un enjeu avec une élimination en cas de défaite, ils apprécient ce format. Moi, comme je savais cela et que j’ai un groupe assez large cette saison, mon objectif était d’intégrer des joueurs de l’équipe 2, de proposer une continuité, c’est-à-dire, lors des différentes coupures, avoir des matchs supplémentaires pour garder les joueurs qui jouent un peu moins sous pression et donner du temps de jeu à d’autres. Au final, je suis resté sous la configuration championnat, avec une équipe type, afin d’emmagasiner de la confiance pour les joueurs.

Troisième victoire de suite toutes compétitions confondues pour votre équipe cette saison. Peut-on parler de déclic ?

Je ne sais pas si on peut parler de déclic, mais plutôt d’une confirmation d’une certaine amélioration, ça c’est sur et certain. Cela fait déjà quelques temps qu’on progresse , que les gars jouent de mieux en mieux, mais malheureusement on n’arrivait pas à gagner les matchs, à cause, à chaque fois, d’une période de flottement qui nous faisait finalement perdre la rencontre. Mais, on sentait tout de même qu’on allait bien mieux dans le jeu. A cela s’ajoute bien évidemment l’arrivée de Laïd Boukeffa. Son retour a forcément contribué à ce regain de forme, de confiance, qui était déjà là avant et qui se confirme depuis. On connaît également l’importance de la confiance dans les résultats.

Ce week-end, vous affrontez Panazol en championnat, au Gymnase Thevenet. Que savez-vous de cette équipe ? Que faudra-t-il faire pour l’emporter face à un adversaire qui se trouve en haut de ce classement ?

Oui, on reçoit Panazol, une équipe du haut de tableau qui pourrait se retrouver dans le Top 3 de ce championnat au vu des informations que je dispose. C’est une équipe qui est très athlétique, qui joue avec beaucoup d’énergie, d’intensité, avec de l’agressivité et relance le jeu rapidement. C’est une formation qui a failli monter la saison dernière.

Il faut donc que l’on confirme nos derniers résultats, qu’on préserve nos schémas de jeu, être constant sur l’ensemble de la rencontre et j’espère qu’on va y parvenir. Il faut qu’on arrive également à contenir l’adversaire sur le plan défensif. Si on arrive à défendre comme on l’a fait lors des vingt premières minutes contre le Stade Clermontois ou contre Caluire pendant 37 minutes, je suis sûr que l’on peut battre tout le monde (hormis les trois gros à l’extérieur). Il faut aussi compter sur la qualité individuelle de chaque joueur, leur capacaité à se transcender et à jouer pour l’équipe et que, collectivement, on confirme ce regain de forme, cette faculté à jouer ensemble comme on le fait de plus en plus et de mieux en mieux !