La jeune milieu de terrain de l’équipe première du Clermont Foot 63 revient sur le début de saison de l’équipe Une et sur le groupe en lui-même. Bonjour Cindy, vous pouvez vous présenter ?
J’ai 22 ans, je joue milieu de terrain au Clermont Foot 63. J’ai débuté le football à 14 ans à Aurillac, où j’ai évolué pendant deux saisons en D2. Je suis ensuite partie à Clermont, où j’ai connu la D2 et aujourd’hui la R1.
Comment se passe votre début de saison ?
Plutôt bien dans l’ensemble, mis à part la défaite contre Yzeure. Offensivement, on doit progresser, car on n’est pas encore assez décisives devant le but. On manque d’automatismes. Il faut être plus compétitrice et pour cela il faut aussi qu’on garde le rythme. Cela fait deux semaines qu’on ne joue pas à cause d’un forfait général dans notre championnat, c’est une grosse coupure. Nous avons des matchs difficiles qui arrivent, contre Le Puy et Saint-Etienne, il va falloir assurer.
Ce week-end, vous affrontez Aurillac en Coupe de France, un match compliqué qui se dessine ?
On verra. C’est toujours particulier les matchs de Coupe de France. Il faut qu’on retrouve des automatismes et qu’on se remette en confiance complétement. C’est peut-être la bonne occasion de prouver qu’on est capable de maintenir la même dynamique. Et puis en Coupe, on est obligé d’être décisive !
Quels sont les points forts de ce groupe aujourd’hui ?
Déjà, il n’y a pas d’individualité qui tire le groupe vers le haut. C’est un vrai collectif. L’an passé, à la même période, on a vécu un début de championnat très compliqué, ce qui a permis de souder le groupe. On a aujourd’hui beaucoup de personnes qui nous apportent leur soutient que ce soit dans le staff ou autre. On sent aussi que les jeunes poussent derrière, ça fait plaisir. Auparavant, chez les jeunes, on n’avait pas d’équipes purement féminines, depuis que l’entente avec Cébazat est terminée, c’est le cas. On a désormais une vraie école de football, ça fait plaisir !
Quel rôle avez-vous aujourd’hui dans cette équipe comme vous faites partie des plus anciennes ?
On s’est entretenu avec le coach en début de saison, je fais partie des trois filles qui ont un statut de cadre. On fait le lien entre le staff et le reste du groupe, et on essaye de faire en sorte que tout le monde vive bien ! C’est un groupe relativement jeune oui, mais je ne pense pas que ce soit un problème. L’an passé, on est arrivé jusqu’aux barrages d’accessions tout le monde engrange de l’expérience. Notre capitaine, Marion Rabeyrolles en est l’exemple typique. On a toujours besoin de quelqu’un qui apporte un surplus d’expérience.
Que peut-on souhaiter à Cindy Chabrier ?
De marquer un but cette saison au moins ! (Rire) Ce week-end pourquoi, ça serait bien non ?