La nouvelle joueuse du HBCAM 63, Marie Charlotte Rittore revient sur ses premiers pas au sein du club des Volcaniques. Une Toulonnaise à Clermont, comme quoi, tout peut arriver !
Crédit photo : Vincent Roche – www.vro-photographie.comBonjour Marie Charlotte, pouvez-vous vous présenter rapidement ?
J’ai 24 ans et je viens du club de Toulon Saint Cyr qui évolue en première division. J’ai joué pendant cinq ans dans ce club, en étant passé par le centre de formation avant d’intégrer l’équipe première. Je joue au poste de pivot et je viens d’obtenir mon BPJEPS.
Pourquoi avez-vous rejoint le HBCAM 63 ?
Je ne disposais pas d’un énorme temps de jeu à Toulon et je voulais absolument rebondir et montrer ce que je valais. Leur projet m’intéressait grandement, basé sur un jeu ambitieux. C’est un petit club qui veut grandir et qui souhaite clairement changer de catégorie. Ils mettent tout en place pour y parvenir, notamment des conditions de travail qui sont idéales. Je voulais sortir de ma zone de confort en quittant le sud, c’est un vrai challenge pour moi et je suis vraiment contente de pouvoir faire partie de cette équipe.
Cela fait quelques semaines que vous avez repris, que pouvez-vous nous dire sur vos premiers jours ?
On a repris il y a bientôt 3 semaines, avec notamment une première semaine d’adaptation. L’intégration a été très facile, car les filles m’ont super bien accueillie. Nous avons pratiquement toutes le même âge, ça aide forcément, même si je fais partie des plus anciennes, ça change ! La semaine dernière, on a quitté le cadre du Handball pour partir sur d’autres activités, comme un stage de cohésion à Super-Besse. C’était l’occasion de rencontrer tout le monde en dehors du terrain, un très bon moment. J’avais déjà eu un petit aperçu en juin lors de la soirée partenaire du HBCAM et j’avais été agréablement suprise par l’accueil des dirigeants, du staff et le côté chaleureux qui s’en dégageait. Ici on se sent bien, ce n’est pas malsain.
Quel type de joueuse êtes-vous ?
Je suis une pivot relativement mobile, et plutôt à l’aise en défense pour contrer l’adversaire et lancer des contre-attaques ce qui colle plutôt bien au projet de jeu instauré par le coach et le staff. On court beaucoup pendant la préparation physique afin de mettre en place ce système de jeu. Je suis là pour travailler et je me donnerai à 100% pour l’équipe quoi qu’il arrive pour qu’on gagne un maximum de match. Je savais qu’en venant ici j’allais progresser, que ce soit sur le plan physique ou bien handballistique.
Venir de Toulon pour poser ses valises à Clermont, l’intégration n’est pas trop difficile ?
Non c’est très facile, même si beaucoup m’ont prévenu de l’antagonisme qui existe entre les deux villes (Rire) ! Pour le moment je suis plutôt contente, je n’ai pas encore eu le temps de visiter les alentours mais pendant le stage à Super-Besse j’ai pu observer de super paysages, j’ai quitté ma méditerranée pour les montagnes puydomoises et je ne suis pas déçue !