Les clermontois ont vu une nouvelle fois leurs principaux hommes forts quittés le navire cet été, sans pour autant s’affoler. Dans le sillage de coach Gastien, les » rouge et bleu » mènent pour l’instant bien leur barque!
Laporte, Cissoko, Honorat, Ayé, Perez et Pereira Lage…Des noms qui parlent forcément tant ils composaient pour la plupart l’ossature clermontoise de ses dernières années. Avec l’arrivée d’une nouvelle présidence, le club a cessé de brader ses joueurs et c’est pour cette raison que bon nombre d’entre eux sont partis pour une somme supérieure à 1,5 million. Le recrutement clermontois se devait d’être ambitieux pour rebâtir une équipe capable d’avoir des prétentions similaires à celles de l’an passé. Bien sûr, nous ne sommes qu’à la deuxième journée de Domino’s Ligue 2 et cette première place paraît bien anecdotique, pourtant, un vent de fraîcheur souffle au-dessus des » rouge et bleu » permettant de tirer des enseignements, certes prématurés, mais qui n’en restent pas moins positifs. Même si on ne les a pas encore toutes vues, les recrues semblent s’être très rapidement acclimatées au système de jeu mis en place par Pascal Gastien.
Le bloc clermontois joue haut et presse énormément. Ayé n’était pas forcément le plus généreux dans l’effort et dans le repli défensif, Grbic, lui, semble être beaucoup plus besogneux. Hountondji qui est associé en défense centrale avec Ogier a déjà de nombreux repaires, permettant à Phojo et N’simba de se régaler dans leurs couloirs respectifs, avec des montées très agressives et bien maîtrisées. Le nouveau visage auvergnat prend tout son sens au milieu de terrain. Iglesias déjà très bon l’an passé épaulé de Gastien, semblent avoir pris les rênes du rond central. Patients, travailleurs et complices, les deux compères contrôlent le jeu clermontois à merveille, libérant complétement les Berthomier, Gomis, Allevinah ou encore N’Diaye. La cellule de recrutement a donc ciblé des éléments qui pouvaient se fondre rapidement au collectif, tout en apportant une touche supplémentaire sur le plan individuel. Clermont se projette très rapidement aux alentours de la surface adverse, en quelques touches de balle et en multipliant les appels / contre appels. Pour le moment, ni Chateauroux ni Troyes n’a réussi à poser de réels problèmes aux clermontois, car même menés ils ne s’affolent pas. Et voilà que Lens se dresse sur la route des auvergnats samedi à 15h au Montpied, un test énorme contre une équipe aux ambitions de montée.
Il est encore trop tôt pour juger l’intégration des autres recrues, mais la mayonnaise semble prendre du côté de la capitale auvergnate. Sans faire de bruit, le jeu léché de l’an passé a pris une autre ampleur et on a vraiment hâte de voir la suite !