Lutteur à l’ASM, Chakir Ansari revient sur son année de préparation. Une année charnière qui était essentielle dans son cursus en vue des JO 2020.Bonjour Chakir, comment s’est passée cette saison sportive ?

Bonjour à tous, cette saison sportive a été une saison de préparation pour être prêt lors de l’année Olympique. Avec mon club, nous avons remporté le championnat de France par équipe en deuxième division et je termine troisième aux championnats de France où j’ai pu m’exprimer sur les tapis pour commencer cette préparation. En sélection, j’ai remporté la médaille d’argent aux championnats d’Afrique où mon corps a été mis à rude épreuve. Pour moi, la saison n’est pas terminée, je repars en préparation toujours à Cuba pour préparer les Jeux africains fin août au Maroc ainsi que les championnats du monde qualificatif pour les Jeux Olympiques fin septembre au Kazakhstan.

Votre plus beau souvenir cette année c’est quoi ?

Mon plus beau souvenir cette année a été la naissance de ma petite princesse qui est née le jour de mon anniversaire.

Quel est votre style de lutte ?

Je pratique la lutte libre, pour les amateurs de sport, la lutte libre est l’un des trois styles représentés aux Jeux Olympiques où les prises et les saisis peuvent se faire sur toutes les parties du corps contrairement à la lutte gréco-romaine.

L’ASM omnisports, ça vous apporte quoi ?

Mon club, dont je suis licencié depuis 1999, m’a tout apporté, l’aspect sportif en me formant au travers de la section lutte, l’aspect professionnel avec un double projet qui s’inscrit dans la durée, l’aspect médical avec un suivi des athlètes cibles en terme de santé. Je tiens à les remercier par le suivi qu’il m’apporte et surtout pour m’avoir soutenu toutes ces années.

Comment jugez-vous l’évolution de votre sport en France, ou encore en Europe ?

Notre sport est éternel, la lutte fait partie de la nature humaine donc je m’inquiète pas sur son sort dans l’avenir. La lutte française prépare une nouvelle génération pour les futurs Jeux Olympiques Paris 2024. En Europe, la lutte prend une grande place dans la société dans les pays de l’Est.