Après une saison exceptionnelle, Issoire aborde sa première rencontre de phase finale face à Peyrehorade (dimanche à 15 heures), le centre Jeremy Jallut revient pour nous sur ce premier match décisif pour l’USI.Comment abordez-vous ces phases-finales ?

Ces rencontres de phases-finales, nous les préparons de manière différente de d’habitude. Pas vraiment dans le contenu de nos entraînements, où l’on s’attache surtout à bien répéter nos systèmes de jeu et se rassurer. Mais dans l’appréhension de l’événement, les choses changent, tout le monde est plus concentré, il y a beaucoup d’excitation ! On a tous hâte d’attaquer cette phase que nous avions coché depuis un moment.

Avec quel objectif ?

L’objectif a clairement été affiché en début de saison « faire mieux que l’an passé ». L’année dernière, nous échouons à la dernière marche de la Fédérale 2 en perdant le match de la montée à Nafarroa. Il y a quelques mois, nous nous sommes réunis avec le président, l’équipe dirigeante, le staff et les joueurs et nous avons tous déterminé un objectif commun, l’accession en Fédéral 1. On a vraiment à cœur de réaliser de grosses phases finales ensemble, entre copains pour amener ce club à un niveau qu’il n’a jamais atteint. Ce sont ces liens d’amitiés et ces valeurs qui ont fait la force d’Issoire depuis quelques années. Aujourd’hui, on est tous fiers de porter ce maillot et on souhaite vraiment graver quelque chose ensemble ici.

Connaissez-vous cette équipe de Peyrehorade ?

Pas vraiment à vrai dire. Nous nous attendons à une grosse opposition vu leurs résultats et surtout leur 2ème place jusqu’à la dernière journée de championnat. Leur défaite sur la dernière action à Mauléon (1er de poule) lors de la dernière journée prouve qu’on a à faire à une grosse écurie de Fédéral 2. C’est un gros challenge pour nous d’attaquer ces phases finales contre eux.

Affronter une équipe du pays basque, c’est plus dur ?

On sait toutes les valeurs et la ferveur que dégagent ces équipes du pays basque… On l’a appris à nos dépens l’an passé ! On sait dans quel contexte on s’aventure, un public hostile, une ferveur particulière et surtout des joueurs combattants. C’est l’ensemble de ces détails qui font qu’il est difficile de se déplacer en terre basque/landaise. C’est également ce qui rend le challenge excitant pour nous.

Le retour chez vous est il un avantage ?

Probablement… On l’a également vu l’an passé pour le match de la montée. Mais la première confrontation reste primordiale. Il faudra à tout prix bien rentrer dans la double confrontation et éviter une déconvenue à Peyrehorade.

Le groupe est au complet ?

Malheureusement, nous avons quelques blessés. Gaëtan Cubizolles, qui est un de nos « papa », ne s’est pas remis de sa blessure à Vichy. Pénurie également aux ailes avec les absences de Jules Baldy et Benoît Tiravy. De longues dates, on n’oublie pas non plus Greg Morillat qui a dû arrêter la saison prématurément sur blessure. On aura à cœur de faire le boulot pour eux aussi.