Maxime Otmani est co-président d’Hippocampus 2019, festival clermontois réputé sur le coin. Issu d’un univers sportif, il a rejoint l’…Maxime Otmani est co-président d’Hippocampus 2019, festival clermontois réputé sur le coin. Issu d’un univers sportif, il a rejoint l’aventure en 2016 sous un statut de bénévole. **Mais comment passe-t-on d’une vie de sportif à organisateur d’un des plus grands festivals clermontois ? 

Bonjour Maxime, comment vous-êtes vous retrouvez à Clermont-Ferrand ? 

À la base, c’était pour rentrer en filière STAPS. Les admissions fonctionnaient par tirage au sort et j’ai été tiré à l’académie de Clermont. Je suis issu de l’académie de Bordeaux, mais je suis quand même venu. Puis, je suis resté car le Master en sport ici était très intéressant, dans la continuité de mes études. Au départ, je n’avais aucun intérêt particulier pour la région, je l’ai découverte par la suite. J’aimais déjà la nature, mais plutôt l’océan et la plage, ici, je me suis mis aux sports de montagne. Je vais souvent faire des randonnées, du VTT ou du mountain bord dans le massif du Sancy.

Vous êtes un ancien surfeur ?

Oui mais que je pratiquais comme une passion. J’ai surtout fait des saisons de sauveteurs à Capbreton pendant cinq ans, donc cela m’a permis d’évoluer dans le milieu de la glisse, du surf au paddle en passant par le body surf et tout ce qui touche de près ou de loin à l’océan. J’aime globalement tous les sports, normal pour un ancien STAPS. Je suis fervent supporter de l’UBB et maintenant de l’ASM, la région a fini par me convaincre. (Rires)

Comment s’est passée votre intégration en Auvergne ? 

J’ai tout de suite beaucoup apprécié cette connexion avec la nature. Je peux faire dix minutes de voiture et me retrouver complètement en montagne. Cette possibilité, de pouvoir faire de longues randonnées en montagne est exceptionnelle. Ensuite, j’ai découvert la ville de Clermont-Ferrand qui est souvent dénigrée. Pourtant, je la trouve très dynamique, il se passe beaucoup de choses sur tous les plans que ce soit économique, culturel et associatif. La ville est encore jeune, elle a un bel avenir devant elle.

Parlons un peu d’Hippocampus, vous pouvez nous présenter le concept ? 

Hippocampus, c’est une association qui a 20 ans, cette année. Elle a pour but de promouvoir les musiques actuelles pour le public étudiant, on organise un festival tous les ans pour le dernier week-end de mai ainsi que d’autres dates durant toute l’année. En 2019, nous avons par exemple fait la Coopérative de Mai, la Baie des Singes, le Nota Bene, on essaye d’avoir un rendez-vous par mois jusqu’au festival. Toujours dans le même esprit, faire la promotion des musiques actuelles, que ce soit rock, rap, électro…Il n’y a pas de style particulier. Le but, c’est de permettre à des jeunes de s’investir sur un événement. Qu’ils puissent être bénévoles et s’occuper de l’organisation, bar, communication, trésorerie, budget. Nous fonctionnons qu’avec des étudiants, toutes branches mélangées. Ça permet de créer des connexions entre différentes filières. J’y suis depuis 2016, j’ai commencé en tant que bénévole, je suis aujourd’hui co-président. Je m’occupe de toute la partie technique et régie, qui va devenir mon futur boulot. Je n’aurai pas fait ce boulot sans ce métier, car je ne connaissais pas du tout le fonctionnement de la régie avant d’avoir fait Hippocampus. Voilà le vrai rôle du festival, il permet à des jeunes qui veulent s’investir de découvrir une organisation et des métiers.

Comment le festival évolue-t’il ? 

Depuis 2017, on a rajouté une première soirée gratuite, nous nous sommes dit qu’il serait judicieux d’ouvrir le festival aux étudiants pour qu’ils puissent venir en profiter. Ce sera le jeudi soir cette année, avec trois concerts. On présentera plusieurs artistes locaux qualifiés d’innovants, qui ont besoin d’un petit support et d’une scène. Au niveau de la programmation, on essaye de se renouveler. On tourne depuis 20 ans donc on est rodé, mais on essaye à chaque fois de rajouter de nouvelles idées comme le pique-nique géant de l’an dernier ou encore la mise en place d’espaces de discussions avec des débats sur la musique en général. C’est aussi en fonction de ce que les bénévoles apportent. Un hippocampus n’est jamais le même d’une année sur l’autre.

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Quelle est la programmation cette année ? 

Comme je le disais, le jeudi 23 mai au soir nous organisons un before Hippocamp’ afin de partager ensemble un moment convivial autour de différentes activités culturelles ! Un bar et un food truck seront bien sûr à disposition. En groupe il y a aura Kawrites, Résilience et Seeks.

Le vendredi 24, C’est la scène rap francophone qui est à l’honneur avec des grosses têtes d’affiche comme Jazzy Bazz, Alpha Wann et Infinit et le samedi 25 c’est Vanupie, Païaka et Rod Anton, du bon reggae!

Vous attendez beaucoup de monde ?  Oui une jauge à 2500 personnes, on espère être au maximum ! On va tout faire pour !

  Alors, vous y serez ? Lien de la billetterie:  https://hippocampus.festik.net/festival