Ancien joueur du RCV, Mathieu Morel évolue aujourd’hui sous les couleurs du R3CA, la rencontre de ce week-end en Fédérale 2 est donc f…Ancien joueur du RCV, Mathieu Morel évolue aujourd’hui sous les couleurs du R3CA, la rencontre de ce week-end en Fédérale 2 est donc forcément particulière pour lui.**

La saison du R3CA, est-elle terminée ? Non la saison n’est pas finie ! Sur le principe que tout ce qui se passe dans notre poule est fou, on a encore un espoir de qualification. En tant que compétiteurs, et nous le sommes tous dans notre équipe, il reste deux matchs, et on joue chaque rencontre pour les gagner, c’est d’autant plus vrai pour ces deux derniers. On prend beaucoup de plaisir à jouer au rugby, et on va en profiter au maximum sur les deux derniers matchs, j’espère. On fera le point après Orléans pas avant. On va continuer d’y croire jusque-là. C’est important de jouer notre chance à fond, il n’y aurait plus d’intérêt de venir aux entraînements sans ça. On a encore deux très gros parties à disputer et avec de la chance sait-on jamais ! Le derby, c’est un match à part ? C’est toujours très particulier, cette saison, on a eu la chance d’en avoir deux. C’est une chance parce que ça a toujours une saveur particulière. Nous avons tous joué les uns avec les autres, on se connaît tous très bien, que ce soit Issoire ou Vichy. Un derby c’est toujours une fierté à maintenir. C’est toujours important de gagner à la maison. En plus ce week-end on pars avec un handicap, on avait perdu 17-0 au match aller, on veut remporter l’aller-retour donc il faut gagner de plus de 17 points, mais ça se serait que la cerise sur le gâteau. Le plus important dans un derby ça reste de gagner, pour notre fierté vis-à-vis des deux autres clubs auvergnats, pour être à équilibre sur la saison. C’est sûr que pour moi, Vichy, c’est encore un peu plus particulier. Mais mon cas personnel n’est pas important, il faut absolument l’emporter samedi il n’y a pas d’autres options. Pour un Vichyssois comme vous ça doit tout de même être particulier… C’est clair que la rencontre a une saveur particulière. J’ai évolué plus de vingt ans à Vichy, j’ai eu la chance de jouer avec de très grands joueurs là-bas. J’ai été formé à Vichy, j’y ai connu de très bons moments. Je dois beaucoup de ma carrière de rugbyman à ce club, j’aimerais d’ailleurs citer deux éducateurs qui m’ont marqué là-bas, Yves Gandihlon et Eric Nicol. J’avais besoin d’un nouveau souffle, j’ai dû travailler et vivre à Clermont, j’ai donc tout naturellement choisit Cournon. Cette décision, je ne la regrette pas du tout, je suis aussi venu parce que j’ai côtoyé Patrice Giry (membre du staff du R3CA). Je me sens super bien dans ce groupe, il n’y a que des bons mecs, le staff est génial. Il nous donne beaucoup de confiance, de liberté. C’est ce qui nous a permit de faire une belle saison cette saison, on n’est pas les meilleurs joueurs du monde, mais on a un très très grand cœur, j’ai pris énormément de plaisir à jouer avec ces gars-là. Cette saison m’a fait un grand bien sûr le plan personnel, c’est un club magnifique. Je ne regrette absolument pas d’être venu à Cournon, au contraire. Vous serez donc encore au R3CA la saison prochaine ? Je ne vois aucune raison pour ne pas l’être. Je veux continuer cette belle aventure que nous vivons. J’espère d’ailleurs qu’un maximum du groupe de cette année sera là lui aussi. Nous avons un effectif très jeune, qui peut vraiment progresser. À mon avis, nous pouvons grandir avec ce club, tous ensemble, et s’installer durablement en Fédérale 2.