Il a 27 ans, il a débuté le rugby à l’âge de 5 ans à Riom. Il part à l’ASM en cadets jusqu’en Crabos, et après avoir pris une année sabbatique, il devient Champion de France avec Issoire en Bélascain, après avoir gagné tous les matchs ! Il a joué en Fédérale 1 avec l’USI après avoir participé à la montée de Fédérale 2, et maintenant il joue à Cournon au R3CA en Fédérale 2. Il est le frère de l’international Français qui évolue au Stade Français, Romain Briatte.

 

Quelles sont tes plus beaux souvenirs ?

Le titre de Champion de France en Bélascain bien évidemment, et la montée en Fédérale 1 avec les seniors. Comme tout joueur de rugby, on aime toucher « le bout de bois ». Les confrontations en Fédérale 1 contre Massy, Chambéry, en font partie également, tu joues contre des joueurs qui ont connu la Pro D2, tu apprends forcément. Côtoyer des joueurs qui ont joué à haut voire très haut niveau, c’est aussi un plaisir, car tu te bonifies naturellement en leur présence.

 

Est-ce qu’il est possible de comparer tous les clubs où tu as joué ?

Je ne suis pas sûr que tous les clubs soient comparables, mais par exemple à l’ASM, j’ai connu des entraîneurs qui connaissaient bien le rugby comme Vincent Huet. Quand on arrivait à l’entraînement, on savait ce qu’on allait bosser. A Issoire, avec Christophe Samson et Christophe Rodier, tu savais où tu allais. En 6-7 saisons, Issoire a connu une évolution importante ! Depuis la Fédérale 3 jusqu’à la saison dernière où la Nationale 2 tendait les bras à l’USI. Il y a beaucoup de bénévoles, et un gros engouement du public. Quand les entraînements sont structurés, on ne peut que progresser, l’organisation, la formation et surtout la communication, trois secteurs indispensables.

 

Ton frère Romain qui est professionnel au Stade Français, qu’est-ce que tu en penses ?

Je suis très fier de lui, c’est un exemple pour moi ! Quand tu commences dans les petits clubs, et que tu deviens pro et en plus avec une sélection en équipe de France, je crois que ça impose le respect. De plus, Romain est un gros bosseur, il fait une sacrée carrière. Je lui demande des conseils notamment sur la touche. Je suis vraiment content pour lui. Après sa demi-finale contre l’UBB, on devait sortir ensemble, et il est resté à l’hôtel car il m’a avoué en off, qu’il était pris pour la tournée en Argentine. J’étais très ému !

 

Est-ce que tu penses qu’il pourra remporter le Bouclier de Brennus un jour ?

Je lui souhaite vraiment. La saison dernière, il en était proche avec cette fin de match contre Bordeaux qui nous reste un peu en travers de la gorge. Atteindre la 1/2 finale c’est beau, mais je pense qu’ils auraient pu aller en finale. Après, on ne saura jamais même si Toulouse était impressionnant. Cette année c’est plus compliqué, le début du championnat n’est pas ce qu’il attendait mais il reste des matchs pour rattraper la concurrence.

 

Quelles sont les qualités d’un bon 3e ligne en Fédérale 2 ?

Il faut s’y filer comme on dit, plaquer, couvrir un maximum de terrain. Il faut essayer de gagner la ligne d’avantage sur chaque ballon en ta possession. J’ai le profil sauteur en touche, il faut être propre en saut. En défense, il faut communiquer le plus possible.

 

Comment tu vois l’avenir à court et moyen terme te concernant ?

Quand je suis parti d’Issoire, j’ai eu des contacts en Fédérale 1, mais je voulais rester dans la région. J’ai acheté une maison pas loin de Cournon. J’espère que cette saison sera belle, en étant dans les 6 premiers pour se qualifier, c’est l’objectif. Ensuite, je ne sais pas trop, mais je veux continuer à prendre du plaisir.