Francis est né au Puy-en-Velay, il est passionné de sport, il connaît tous les rouages de ce formidable vecteur de santé et de communication qu’est le sport ! Il est convaincu que le sport a des valeurs éducatives et sociales. Il est à la tête de l’association Sport et Volcans. Il est ambassadeur référent Paris 2024 au sein de la Caisse d’Epargne Auvergne Limousin.
Que pouvez vous nous dire des Jeux 2024 Dôme Sancy Artense ?
J’ai fait partie du comité d’organisation des Jeux 2024, Dôme Sancy Artense, qui était dans le cadre d’un territoire labellisé terre de jeux. L’objectif de cet événement était de mettre à l’honneur le sport au sein de nos 27 communes. L’idée est partie du maire d’Olby, Samuel Gauthier, qui est très passionné et engagé dans le sport. Paris 2024, c’était Paris et Marseille, mais il fallait aussi faire vivre cette compétition majeure dans nos territoires. C’est pour ça qu’il a lancé ce projet, qui a tout de suite était validé par la communauté de communes. Pour créer l’organisation et le comité, il a fait appel à des personnes engagées au sein des communes, que ce soit dans le sport, les élus, ou les associations. L’idée était vraiment de mettre à l’honneur le sport, et la partie inclusion par le sport, et aussi valoriser le handisport. On a vraiment conçu cela comme des Jeux Olympiques et Paralympiques, c’est-à-dire, que nous avons fait un parcours de la flamme, qu’on ne pouvait pas appeler flamme pour des raisons évidentes. En octobre 2023, elle a traversé les 27 communes pour faire la promotion de cet événement.
Vous êtes un passionné de sport ?
J’habite à Nébouzat, je suis responsable de la section course à pied. C’est l’association Sport Volcans, qui a plusieurs activités, notamment du tennis de table et qui organise de la randonnée, un concours de baby foot, rando vtt, etc. Assez rapidement, a été créé un pôle course à pied dont je suis le responsable et le coach. Il est intergénérationnel et pour tous les niveaux. On a démarré à 15 et nous sommes maintenant 55, nous avons des gens qui viennent de l’extérieur, de Clermont-Ferrand notamment. Nous avons créé le trail NBZ en 2019, qui a battu un record cette année avec plus de 700 participants. Je suis membre du bureau de l’association Sport Volcans. Au sein de la Caisse d’Epargne Auvergne Limousin, je suis ambassadeur référent Paris 2024, parce qu’en tant que partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques, chaque établissement du groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne a eu un ambassadeur par territoire. Nous avons eu le relais de la flamme également.
Quelle est votre histoire avec le sport ?
Quand on habite au Puy, on soutient le COP, mais l’AS Saint-Etienne est le club phare, un maximum de Ponots vont à Geoffroy Guichard. Mon père était fan, on y allait régulièrement. J’ai joué à Brives-Charensac et au Puy. Le football a été pendant plusieurs années mon sport de prédilection, et nous avions un bon niveau, avec 4 entraînements par semaine et match le week-end. Le football reste pour moi le sport qui m’a le plus souvent motivé, embarqué avec l’ASSE, les coupes du Monde. Les joueurs à l’époque de Platini et Giresse, les matchs de l’équipe de France contre le Brésil en 1986, et aussi celui contre l’Allemagne en 1982. Je suis vite devenu fan de hand, dans le cadre de mes études à Lille, j’avais été sollicité par un coach de Villeneuve d’Ascq. Il m’avait dit « je sens que tu as un potentiel de handballeur ». J’aime beaucoup le sport collectif, car l’esprit collectif a des valeurs éducatives et sociales. Il faut avoir de fortes relations entre les joueurs pour que ça puisse super bien fonctionner.
Quel est le jouer de football et de handball qui vous a le plus marqué ?
Michel Platini, pour moi fait partie des grands ! J’aimais beaucoup Enzo Scifo à Auxerre, excellent jouer, d’ailleurs mon fils s’appelle Enzo. Je suis également fan d’Enzo Ferrari (rires). La star pour moi est Laurent Blanc, qui a été un formidable joueur, à Auxerre également, et il a joué chez les Verts ; il a eu 97 sélections en équipe de France. Un joueur très technique avec toujours ce souci de relancer proprement. En ce qui concerne le hand, je suis fan de Nikola Karabatic, joueur complet, ainsi que Daniel Narcisse, au bras droit très puissant. J’ai bien aimé également, Philippe Gardent. Si je dois en garder un, c’est Michel Platini, qui pour moi a changé le football français.
Que s’est-il passé à votre avis pour que les handballeurs français n’aillent pas au bout lors des JO ?
Comme beaucoup d’autres athlètes, le fait que ce soit en France a augmenté sacrément la pression ! Je pense aussi que les équipes d’en face, étaient très motivés contre la France, en se disant qu’il fallait les priver de victoire d’entrée. Ils étaient tellement favoris que ce statut de futur vainqueur s’est retourné contre eux.
Pendant les Jeux de Paris, quel est votre meilleur souvenir ?
J’ai eu l’immense privilège d’être présent à la finale féminine de basket France-USA, où on prédisait une raclée aux Françaises, mais à 2 cm près il y aurait pu avoir match nul sur le buzzer ! Le basket 3×3 masculin était incroyable également, avec une grosse prestation de l’équipe de France, place de la Concorde, c’était fort.
Que peut-on vous souhaiter ?
Je souhaite qu’au niveau de mon association, les choses restent très efficaces et très appréciées, ainsi que pour la vie locale et collective, et pour l’investissement et l’engagement de sa communauté de communes et de son maire. Au niveau professionnel, en tant que partenaire premium de paris 2024, l’objectif est de rester la banque du sport de référence, et notamment sur la partie héritage. Qu’est-ce qu’on entend par héritage ? C’est de continuer à soutenir des athlètes, mais aussi des infrastructures, les associations. On fait dans le cadre d’appels à projet de mécénat sur de l’inclusion par le sport. L’exemple est que financièrement, nous avons été la banque pour la rénovation du centre aquatique de Chamalières. Et puis, si on peut aussi soutenir les collectivités dans l’investissement sur la partie éco-responsabilité environnementale, c’est notre engagement.
