Originaire de Corse, Michael Sanna a été adopté en Auvergne et notamment au Stade Clermontois. L’archer, remplaçant lors des derniers …Originaire de Corse, Michael Sanna a été adopté en Auvergne et notamment au Stade Clermontois. L’archer, remplaçant lors des derniers Jeux Olympiques (de Rio en 2016) pour la France, revient sur la saison qui arrive à grand pas, et les changements qui vont avec !**
Bonjour Michael, beaucoup de changements sont à prévoir pour cette nouvelle saison, pouvez-vous nous les expliquer ?
Il y a beaucoup de changements notamment au niveau de la réglementation en D1. On va se contenter désormais de trois manches et, à la fin des quinze rencontres, le champion sera désigné. Il y a aura des sélections internationales en même temps (la troisième manche sera en même temps que les JO Européens). Pablo (Acha Gonzales, ndlr) sera par exemple absent deux manches sur les trois avec la fédération espagnole. Individuellement, je suis passé à côté de mes sélections nationales cette année, donc je serai présent.
Les prochaines échéances sont proches ? Vous pensez que ça va être compliqué ?
Nous avons un bon effectif mais ça sera compliqué ! Les prochaines échéances sont début mai à Riom. il y en aurait une à Boé, à côté d’Agen. Nous devons toujours prouver que nous méritons notre place. Nous sommes un des meilleurs clubs en France et celui qui a le palmarès le plus fourni. Je suis arrivé en 2014 ici, nous avons glané deux titres en cinq ans, nous pouvons encore le faire !
Quelles sont les qualités demandées à un archer ?
Pour arriver à un certain niveau, il faut être régulier. Cela se joue sur trois flèches et c’est le mental qui fait la différence à chaque fois lorsque nous avons la technique et le physique.
Quelle est votre place dans l’équipe ?
Avant j’étais un peu une tête brûlée, je voulais tout le temps prouver aux gens de quoi j’étais capable. Cela a été mon moteur toute l’année des JO et la déception des JO n’a pas été facile à digérer.
Aujourd’hui, je commence à avoir un peu d’expérience et nous avons trouvé un très bon équilibre au sein même de l’équipe. Je ne suis pas le leader car ce n’est pas qu’une personne qui porte l’équipe, mais c’est tout le monde qui se tire vers le haut. La cohésion est essentielle même pour une pratique sportive individuelle. Il n’y a aucune rivalité entre nous et c’est très sain !
Florian Chienno, votre ancien coéquipier, est devenu votre entraîneur. Quel effet cela fait ?
J’ai un lien particulier avec Florian, Nous avons été archer ensemble dans la même équipe. Il nous connait par cœur et il a le recul pour avoir les bons mots et pour nous remobiliser. Être coach, c’est la place la plus difficile, car nous ne sommes plus acteurs mais je me fais aucun soucis et j’ai 100% confiance en son travail !