Sandrine Benay, ailière gauche et capitaine du HBCAM63 revient sur la dernière ligne droite que s’apprête à vivre l’équipe 1 et sur l’…Sandrine Benay, ailière gauche et capitaine du HBCAM63 revient sur la dernière ligne droite que s’apprête à vivre l’équipe 1 et sur l’événement handball qui a lieu à Clermont-Ferrand la semaine prochaine, la Golden League.**
Bonjour Sandrine, pouvez-vous vous présenter?
Je m’appelle Sandrine Benay, j’ai 24 ans, je suis au HBCAM63 depuis sa création. J’ai fait une coupure pendant un an pour mes études mais je suis rapidement revenue pour intégrer le club ! Je fais du handball depuis l’âge de 6 ans. Je travaille en tant que technicienne de laboratoire chez Greentech.
Depuis dimanche, vous êtes premières qu’est ce que cela va vous changer?
C’est surtout dans l’état d’esprit que cela va changer ! Désormais, nous sommes dans la peau du chassé. Il va falloir rester concentrées et appliquées. Si nous restons fidèles à notre physionomie de jeu et que nous suivons les consignes du coach, tout se passera pour le mieux. Les autres équipes n’ont plus de pression et elles n’ont rien à perdre il va falloir se donner à fond jusqu’au bout, chaque match qui reste est une finale.
Quelles sont les prochaines échéances ?
Il nous reste sept matchs dont un gros déplacement à Nice, la réception de Toulon et le déplacement à Bourg-de-Péage pour notre dernier match. Nous ne devons négliger aucune rencontre et aucune équipe.
Revenons à vous, quel est votre style de jeu ?
En tant qu’ailière j’essaye déjà d’être le plus propre possible à la finition. J’essaye de créer des espaces pour être dans les meilleures conditions possibles pour tirer. J’essaye aussi de me projeter vers l’avant et de faire courir mes adversaires. Selon les combinaisons, je dois aussi rentrer en tant que deuxième pivot afin de créer des situations favorables pour la base arrière, ou alors de créer des points de fixation pour mettre des filles comme Enora (Blezes), Beatriz (Sousa) ou Maeva (De Almeida) dans les meilleures conditions possibles pour tirer.
Si vous accédez à la D2, cela va changer beaucoup pour vous ?
Le hand ne me permettra pas de gagner ma vie pleinement donc je vais quand même garder mon travail. En revanche, je garderai toujours le même investissement et la même envie sur un terrain. Peut-être aurais-je une autre organisation, peut-être pas. Quoi qu’il en soit je fournirai tous les efforts nécessaires pour pouvoir m’entraîner avec la D2. Si on monte, il y aura surement des recrues, plus de concurrence, il faudra se donner à 200%.
La Golden League arrive à grand pas, pour vous c’est important d’avoir un événement pareil dans la région?
Bien sur, ce sont les meilleures équipes du monde ! Nous avons toutes rêvées d’être en Équipe de France un jour et d’aller voir la meilleure équipe du monde à la Maison des Sports, c’est une chance incroyable. On les envie quelque part ! On sera les premières supportrices comme nous l’avons toujours été jusqu’à présent à chaque événement handballistique, toutes les filles ont répondu présentes.
C’est aussi une plus-value énorme pour votre club et votre sport non?
Oui bien sur, cela peut permettre au public de s’intéresser encore plus au handball féminin, local et, pourquoi pas, emmener un peu plus de supporters au match à l’avenir et montrer aux gens que nous ne sommes pas qu’un petit club ! C’est la meilleure vitrine possible.
Que peut-on vous souhaiter ?
Une montée bien sûr ! Beaucoup de courage pour nous toutes car nous allons en avoir besoin et puis qu’on garde cet esprit de convivialité qui règne dans le groupe, c’est essentiel.