Deux mois quasiment après la qualification historique de son pays, Madagascar, à la CAN 2019, l’attaquant du Clermont Foot 63 Faneva And…Deux mois quasiment après la qualification historique de son pays, Madagascar, à la CAN 2019, l’attaquant du Clermont Foot 63 Faneva Andriatsima est nominé pour le Ballon d’or Africain avec des joueurs tels que Wahbi Khazri (Saint-Etienne), Sadio Mane (Liverpool), Pierre-Emerick Aumabeyang (Arsenal) ou encore Riyad Mahrez (Manchester City). Retour sur cette nomination avec le principal intéressé !
Alors Faneva, heureux d’être nominé dans cette liste du Ballon d’or Africain ?
C’est sûr que cela fait plaisir d’être nominé dans cette liste mais le mérite revient surtout au groupe et au coach. Surtout grâce a notre travail que l’on fait depuis deux ans dans notre équipe nationale , et réussir à se qualifier sur les quatre premières journées de qualification, c’est exceptionnel pour nous, pour notre première qualification historique !
Dans cette liste, on retrouve également Madagascar comme étant la meilleure équipe africaine de l’année, mais aussi Nicolas Dupuis, qui pourrait être l’entraîneur de l’année en 2018. Pour vous, quelles sont les chances de victoire dans ces deux catégories ?
Je pense que le coach et l’équipe national auront beaucoup de chance dans cette course au titre de meilleur coach et meilleur équipe masculine de l’année car, comme je vous les dis tout a l’heure, on a obtenu cette qualification en seulement quatre matchs, c’est exceptionnel quand même, sachant qu’on était qualifié avec les trois mondialistes, à savoir le Sénégal , la Tunisie et l’Égypte, ainsi que le pays hôte, le Cameroun.
Comment, selon vous, Nicolas Dupuis a réussi à transformer et qualifier cette sélection du Madagascar pour la première fois de son histoire à la CAN ?
Je pense qu’il a trouvé un bon équilibre qui nous manquait depuis longtemps entre la rigueur tactique à la française et le football malgache basé sur de la rapidité et on a obtenu cette résultat tant attendu au pays depuis plus de soixante ans.
Quasiment deux mois après cette qualification, avez-vous vécu un certain engouement au Madagascar par rapport à ce parcours ? Le football a sans doute pris, si ce n’était pas déjà le cas, une place encore plus grande dans l’esprit des Malgaches, non ?
Oui, les malgaches aiment le football depuis longtemps. Mais, avec notre qualification, ils sont encore plus fiers. Cependant, on sait que le plus dur reste à venir donc nous, les joueurs, on reste les pieds sur terre car, sans notre collectif et notre solidarité, on serait une petite équipe comme avant. Comme le dit le proverbe malgache : Le sable s’éparpille, la pierre fait bloc. Nous, les joueurs, resterons en bloc derrière notre équipe national, unis et solidaires.
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