Joint dans les travées de la tribune Limagrain, samedi 2 novembre, juste avant le coup d’envoi entre l’ASM et Bordeaux, ce supporter de longue date qui a fait un voyage tranquille jusqu’en terre auvergnate, nous parle du rugby à Bordeaux et livre son impression sur l’ancien technicien de l’UBB.

 

Bernard, content d’être ici à Clermont-Ferrand, au stade Marcel-Michelin ?

Oui, entre supporters bordelais nous sommes partis ce matin vers 8h pour arriver ici sous ce beau soleil. Et, c’est toujours une joie de venir dans ce stade où nous sommes toujours très bien accueillis. Les supporters jaune et bleu sont très sympas et nous nous entendons bien avec eux. Comme le veut la tradition, le rugby est une terre de fraternité ; il ne faut pas l’oublier par les temps qui courent.

 

Vous venez ici avec de grosses ambitions même s’ils vous manquent vos internationaux ?

Cette saison, nous affichons nos ambitions et nous avons une équipe dont tous les postes sont doublés voire triplés. C’est donc logiquement que nous espérons gagner ici, même s’il va falloir se méfier de cette grosse équipe de Clermont.

 

Bordeaux est devenue une vraie terre de rugby avec ce stade Chaban-Delmas qui ne désemplit pas ?

Oui, avec nos 17000 abonnés et plusieurs guichets fermés, l’UBB fédère autour de lui et c’est une bonne chose pour notre territoire. Mais le rugby a toujours prospéré dans cette région même si cela était moins prégnant qu’aujourd’hui. Maintenant, il faut tout faire pour rester tout en haut de ce top 6 et briller également sur la scène européenne.

 

Une année pleine l’année dernière achevée par une finale compliquée ?

Oui, nous avons pris cher contre cette belle équipe du Stade Toulousain, et nous étions également « rincés » physiquement. Cela n’enlève rien à notre beau parcours même si la fin n’était pas celle espérée. Mais, nous avons appris de tout cela, et faisons un beau début de saison comme le témoigne notre belle victoire chez les hommes d’Ugo Mola en octobre.

 

Un petit mot sur cette équipe de Clermont et sur Christophe Urios pour conclure ?

Clermont reste un club de référence même s’il est au creux de la vague en ce moment. Quand on est en haut, il faut s’armer pour y rester et quand on est en bas, il faut être patient pour remonter. Je ne doute pas du retour de ce club au plus haut niveau. J’apprécie vraiment quelqu’un comme Christophe Urios, j’en suis même fan, je n’ai pas compris pourquoi le club de Bordeaux s’en est séparé d’ailleurs. Je vois qu’ici cela peine à prendre, mais la route peut être quelques fois, plus longue pour retrouver les sommets. J’espère qu’il va arriver à redresser le club et d’être champion de France avec Clermont, il n’y a pas de raison que cela ne marche pas. En tous les cas, je vais aller le saluer à la fin de la rencontre, c’est une personne qui a compté pour moi.