Avec deux gros matchs de haut niveau, samedi 2 novembre au Marcel-Michelin face à ce qu’il se fait de mieux en France, le stade, annoncé à guichets fermés, va connaître un bel après-midi de rugby.
Un véritable test
Demain, il faudra monter le curseur à tous les niveaux si nous ne voulons pas être punis par cette équipe de l’UBB, qui même, si, amputée de ses internationaux, este une équipe redoutable », annonce Benjamin Urdapilleta, après l’entraînement de ce vendredi de Toussaint. Assez à l’aise sur ses terres, les protégés de Christophe Urios peinent loin de leurs bases où ils ont encaissé de sévères défaites. « Nous sommes frustrés, car nous avons la volonté d’entreprendre, mais pour l’instant nous n’arrivons pas à mettre notre rugby en place loin de chez nous », poursuit Etienne Fourcade, de retour de blessure. Et à force de ne rien ramener de leurs déplacements, les Auvergnats se mettent sous pression, car une défaite à domicile ternirait forcément les bonnes impressions observées à la maison. « Chez nous, nous marquons pas mal d’essais, ce qui est positif, mais à l’extérieur, il nous faut donner plus. Demain, sur notre terrain, cette équipe de Bordeaux va chercher à nous embêter ; je veux voir une équipe qui se rebelle et que nous jouions enfin notre rugby avec une bonne conquête pour mettre dans de bonnes dispositions nos trois-quarts. Il faut que nous montions le curseur dans le sens de l’effort, courses de soutien, réactivité de soutiens, se relier, chasser l’adversaire », martèle Christophe Urios.
Un autre gros choc
Une semaine après la réception du Stade Toulousain, ce sont les Championnes de France en titre du Stade Bordelais, qui viennent défier les filles de Fabrice Ribeyrolles et Vincent Fargeas. « Nous ne nous cachons pas, nous visons un troisième titre cette année », relate l’internationale tricolore Agathe Sochat, dans les colonnes du journal « Sud-Ouest » en début de semaine. Au moins, côté jaune et bleu, tout le monde est prévenu. Le fait de jouer au Michelin et de faire partie de l’aventure télévisée pour un match de championnat Elite 1 pour la première fois, est un levier de motivation pour ces filles qui sont enfin récompensées de leur investissement au quotidien. A condition de ne pas laisser trop d’émotions avant le début de la rencontre. Mais tout cela, le staff auvergnat veille au grain et sait mettre ses filles dans les meilleures dispositions pour jouer le meilleur rugby. « Contre Toulouse, nous avons été entre deux eaux et si nous avons montré que nous pouvions rivaliser, nos erreurs et notre début de match raté, nous ont punis. Il ne faudra pas faire de même contre cette équipe Bordelaise dont on connaît les qualités collectives et individuelles », analyse Vincent Fargeas coentraîneur de cette formation de l’ASM Romagnat Rugby Féminin. En espérant que le public reste en masse pour cette affiche de choc, afin d’encourager ces joueuses qui méritent bien toute cette mise en lumière médiatique. C’est le début d’une nouvelle ère qui commence pour le rugby féminin, nous ne pouvons que nous en réjouir.