Il est le coach du VBC Chamalières depuis de nombreuses années, il prend toujours du plaisir ! Son expérience apportera encore cette saison à son équipe, c’est indéniable ! Atman nous dit que les Panthères peuvent finir 6e comme 12e de Ligue A, car l’élite du volley féminin cette saison est très homogène. De toute façon, il est motivé pour mieux finir que la saison dernière sur un des deux tableaux, soit finir 8e en championnat ou aller en finale de la coupe de France.
Atman, comment vas-tu ? Tu as passé de bonnes vacances ?
Je vais très bien merci ! Mes vacances ont été studieuses, car je suis parti avec l’équipe de France, j’ai suivi tous les stages préolympiques. J’ai réussi à couper deux semaines, c’est la première fois qu’avec Mylène nous partons en vacances sans ordinateur ! Ce n’était pas arrivé depuis de très très nombreuses années.
Difficile de décrocher totalement j’imagine ?
Effectivement, parce qu’on suit le mercato de près ! On regarde comment ça se passe chez les adversaires. Quand je vais courir, c’est à ce moment-là que je prépare ma saison, et quand j’arrive devant mes cahiers tout est prêt. On ne coupe jamais, on gagne du temps pendant les vacances, parce qu’on prend le temps de la réflexion. Je ne sais pas comment ça se passe pour les autres, mais pour moi c’est compliqué de couper complètement.
Est-ce que tu es content de ton effectif cette année ?
On est toujours content en début de saison ! Des fois, nous pouvons avoir des mauvaises surprises dès le début, mais là il n’y en a pas. Elles sont au niveau où on les attendait, voire peut-être certaines un peu plus haut. Aujourd’hui, c’est une dynamique de début de saison, mais tant qu’il n’y a pas les matchs à pression, tant qu’on n’a pas vécu des moments très difficiles, tout va bien, c’est super positif. Je sens quand même que par rapport à certaines saisons, il y a une dynamique qui est déjà en place. En terme d’investissement à l’entraînement, qui est le plus important, pour l’instant très peu de joueuses se cachent, ça peut arriver avec la fatigue, mais on sent que c’est une équipe qui a envie de donner.
Quel est le rythme des séances d’entraînement ?
Les séances bougent beaucoup, des fois c’est trois par jour, des fois c’est une fois par jour, c’est assez dense. Comme nous avons beaucoup de matchs de préparation, qu’il faut arriver un minimum frais certains jours, on allège. D’habitude on fait 280 entraînements certaines saisons, ce qui est énorme ! Cette année, on dépassera les 200 c’est sûr ; les séances sont quasiment biquotidiennnes, après on verra comment elles répondent aux charges de travail, on adaptera parce que l’objectif est d’arriver frais à chaque match pour marquer des points !
La 8e place est largement accessible ?
Tous les clubs s’imaginent s’approcher de cette 8e place, même ceux qui sont là que depuis deux ans. Ils ont des ambitions, c’est assez homogène. Nous sommes capables de finir 6e comme 12e, ça se jouera à pas grand-chose. Je pense qu’il n’y aura pas beaucoup de différences entre la 6e place et la 12e, il risque d’y avoir 3 ou 4 victoires d’écart, c’est pas énorme. On va essayer de s’approcher de cette 8e place, la concurrence est rude. L’objectif est clair, c’est de mieux finir que la saison dernière. Sur un des deux tableaux, il faudra faire plus (9e de Ligue A et 1/2 finale de coupe de France), et ce sera positif ! Nos concurrents directs seront les mêmes, Marcq-en-Baroeul, Cannes, Quimper, Venelles, Bordeaux.
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Surtout prendre du plaisir, car il n’y a pas de résultats sans plaisir ! Je ne crois pas trop à la méthode à l’italienne, travail, travail, travail… C’est un peu réducteur de l’investissement des joueuses et de l’environnement. Par contre, sur un des deux tableaux, il faut faire mieux. On aura du mal à jouer sur les deux compétitions, même si nous les jouerons à fond. Je ne dis pas que c’est impossible, car il y a de nombreux facteurs qui entrent en ligne de compte : les tirages au sort, les dynamiques et les blessures des autres clubs, etc.