Il est connu dans la région Auvergne pour avoir été pendant de longues années le coach de Chamalières, son club de coeur. C’est un club qu’il a fait monter de R2 jusqu’en N2. D’ailleurs, il ne fermera jamais la porte à « Cham. » Aujourd’hui, sa connaissance du ballon rond et son sens de l’organisation, notamment l’analyse de ses adversaires, font de lui un des meilleurs entraîneurs de N2 et de N3. Il regrette le manque d’ambition des clubs puydômois, qui n’ont pas su surfer sur les trois saisons du Clermont Foot 63 en Ligue 1.

 

Que devenez vous Arnaud ?

Après une année sabbatique, je reprends du service à Chambéry, club de N3 ! Je suis resté 4 ans en N2, deux ans à Chamalières et deux ans à Andrézieux. J’ai 38 ans, et encore beaucoup d’ambitions. Je vis toujours dans le Puy-de-Dôme, et pour information ma fille joue au foot à Chamalières. Il y a toujours un peu de rouge et blanc dans la famille Marcantei. Chamalières restera mon club de coeur.

 

Pourquoi avoir choisi Chambéry ?

C’est un club qui me ressemble au niveau des valeurs, avec un esprit familial fort et un environnement très sain ! C’est le club phare de la Savoie. Il est en N3, et le souhait des dirigeants est de pérenniser le club à ce niveau. En ce qui concerne la saison prochaine, il faudra obtenir le maintien assez rapidement, pour regarder vers le haut. Il y a une vraie identité, les joueurs bougent très peu, ils sont attachés au club. Et puis, je n’ai eu aucune sollicitation sur Clermont-Ferrand et sa région. Je trouve que c’est triste, il n’y a aucun club qui met les moyens pour monter en N3. Il y a un manque d’ambition flagrant, et bien souvent les infrastructures et le travail notamment des jeunes ne sont pas au rendez-vous.

 

Quel regard portez-vous sur Chamalières ?

J’ai passé 8 ans dans le club ! Je suis déçu de cette descente pour les gens qui travaillent au quotidien. Je pense qu’il y avait mieux à faire. Offensivement, il manquait des joueurs, mais il est vrai que financièrement à Chamalières, cela a toujours été difficile. « Cham » a perdu certaines valeurs en jouant avec moins de joueurs du cru. Il fallait rester le petit club, et se battre avec ses convictions. Il va falloir travailler différemment. Une chose est claire, je ne leur fermerai jamais la porte.