A l’initiative de cette remarquable pénal-touche trouvée à l’heure de jeu contre Montpellier, et qui a remis son équipe dans l’avancée, Jessy Trémoulière nous livre ses ressentis à la fin de la rencontre et aborde ce quart de finale contre Grenoble au Michelin.​

Que retenez-vous de cette rencontre ?

On va retenir la victoire, car nous savons que cela peut être des matchs piège et qu’une défaite n’aurait pas été sans conséquence. Il faut rester positif même si tout n’a pas été parfait.

Il y a des détails, des erreurs qu’il va falloir gommer ?

Oui complètement, car nous prenons 2 ou 3 essais sur nos propres erreurs et à ce niveau, cela ne pardonne pas. Sur les phases finales lors des matchs couperets, cela peut vite se retourner contre nous. Nous produisons beaucoup de jeu mais nous ne marquons pas assez sur nos temps forts. Dominer n’est pas gagner à coup sûr.

Que faut-il corriger ?

Quelquefois, il y a des moments où nous jouons à l’envers, où nous sommes dans l’affolement, et il faut gérer et poser un peu plus le jeu. Ce collectif a du potentiel pour réussir, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

La semaine prochaine, vous allez affronter Grenoble au Michelin. A quel genre de match faut-il s’attendre ?

Face à cette équipe qui n’a rien à perdre en se déplaçant chez nous, il faudra être très vigilant dans les zones de combat en faisant preuve d’agressivité dans les rucks, car c’est une formation qui excelle dans ce domaine. Si nous mettons les bons ingrédients, nous aurons les moyens de nous faire plaisir sur le terrain, portés par nos supporters et par la Yellow Army.

Interview et photo : Philippe THIVAT