Président depuis 2009 du BMX de Mozac, créé en 1982, et membre du club depuis 1992. L’événement majeur du club est la Mozac Bike’s Day qui se déroulera le 3e week-end de septembre, à cette occasion le club fêtera ses 10 ans d’existence. Le BMX de Mozac a aussi de très bons résultats avec trois champions régionaux, dans un sport où la concurrence est rude. C’est un club où se pratique le BMX "Race" et "Dirt", l’équipement se compose d’une piste homologuée de "Race" et d’un champ de bosses pour la pratique du "Dirt."​

Comment fonctionne votre club ?

Le club a 105 licenciés répartis en plusieurs catégories d’âge. Nous avons beaucoup de petits, nous les prenons quand ils sont capables de faire le tour de piste tout seul, pour les meilleurs c’est 4 ans mais en général c’est plutôt 5 ans. Les moins de 12 ans représentent 70% du club. Il y a un peu moins d’adolescents qu’auparavant, et nous avons une bonne bande d’adultes. Les entraînements sont le mardi soir pour le renforcement musculaire, pour ceux qui font de la compétition. Ensuite, le mercredi après-midi, le jeudi soir, le vendredi soir et samedi toute la journée. Notre coach Théo Lichtenauer, 23 ans, est salarié du club.

Quelles sont les compétitions ?

Dans un championnat régional toutes les catégories sont représentées, il n’y a pas de compétition par catégorie. Le matin est réservé aux essais, en fin de matinée les deux premières manches qualificatives, début d’après-midi troisième manche qualificative et phase finale jusqu’à 17h. Il y a trois niveaux, la coupe d’Auvergne avec les clubs locaux, ensuite il y a la coupe AURA qui se court sur deux manches qui sont obligatoires pour accéder au challenge France. Le challenge France se déroule en trois manches, la France est divisée en quatre, il y a trois manches dans chaque quart de France, et à l’issue de ces trois manches les meilleurs pilotes de chaque catégorie sont qualifiés au championnat de France. Le plus haut niveau est dans la Drôme et un peu dans les Pays de la Loire. Les autres compétitions sont connus du grand public, championnat d’Europe, du Monde, et bien évidemment les Jeux Olympiques.

Le BMX est un sport physique, il doit y avoir des chutes ?

Absolument ! C’est pour cela qu’il y a du renforcement musculaire pour ceux qui font de la compétition. Il faut de la technique aussi. Sur les courses Elite les coureurs peuvent atteindre 80 km/h, car ils partent sur des buttes à 8 mètres, la nôtre est à 4 mètres. Il y a beaucoup de chutes mais elles ne sont pas trop graves en général. L’équipement obligatoire, c’est le casque, les gants, et d’avoir un pantalon et des manches longues. Les genouillères, les coudières et le plastron sont recommandés mais pas obligatoires. En tout cas chez nous, il n’y a jamais eu de blesuures irréversibles.

Financièrement le club est en bonne santé ?

Nous avons des sponsors réguliers mais plutôt sur les événements. Il y a la rentrée d’argent des adhérents, et nous organisons des stages pour eux également. Ensuite ce sont les compétitions notamment la Mozac Bike’s Day, c’est 10% de nos finances. Nous avons des partenaires locaux fidèles, il en faudrait un peu plus.

Que peut-on vous souhaiter à court et moyen terme ?

La réussite de la Mozac Bike’s Day pour la 10e édition. Et puis que le club continue sur cette lancée, nous sommes dans une bonne dynamique, le club est un club plutôt famille, plutôt bonne ambiance. Après l’entraînement des anciens, il y a toujours un moment de convivialité avec un petit casse-croûte par exemple. Nous essayons de fédérer les bénévoles parce que c’est de plus en plus compliqué. Nous sommes bien lotis à ce niveau-là, nous avons un noyau dur qui tient la route mais il est vrai que nous avons du mal à recruter des nouvelles personnes.