Il est président du club depuis une dizaine d’années, après avoir joué jusqu’en N2 à Thiers entre 1992 et 2003. Le Riom Volley Ball a été créé en septembre 2006. Il y avait toujours un engouement particulier. Ensuite, l’UGS Riom-Cébazat a vu le jour en 2012, mais l’aventure s’est terminée en 2020. Aujourd’hui, l’équipe masculine est en N3 ; les filles (M18) font un super parcours en coupe de France, elles sont qualifiées pour le dernier tour, en battant Mulhouse grosse performance ! Côté finances, le président aimerait que les subventions soient plus importantes, et que le partenariat soit plus régulier.​

Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?

A court terme nous devons pérenniser le club, et consolider la structure de formation. Nous avons des actions avec le collège Jean Vilar et le lycée Virlogeux pour mettre en place des sections sportives. Il faut absolument garder cela pour réalimenter le collectif de N3. Même si nous avons eu des renforts de l’extérieur, notamment du club d’Issoire. En tant que club, nous sommes les meilleurs de l’ancienne région Auvergne. Il y a le Stade Clermontois qui est bien parti pour nous rejoindre la saison prochaine. Nous avons une très bonne relation avec les autres clubs. Nous avons la responsabilité d’assurer la formation de nos jeunes, et si tout cela arrive à se mettre en place, pourquoi pas monter plus haut, avec des matchs de plus en plus intéressants. Mon rôle est d’assumer la montée si les joueurs l’obtiennent sur le terrain, notamment côté financier. Par contre, il faut rester à ce niveau pour que le club puisse attirer des joueurs et retrouver l’engouement d’antan.

Sentez-vous encore le passé fort du VBCR ?

Oui, nous avons eu l’occasion de nous en rendre compte, quand nous avons eu les événements avec le VBC Chamalières. Nous avons accueilli des matchs pro avec Cannes l’an dernier et Evreux l’année précédente. Nous organisons des tournois de début de saison avec Béziers notamment. On peut se rendre compte qu’il y a toujours des gens qui sont fans de volley de haut niveau dans la région.

Quel est l’effectif de joueurs ?

Nous étions plus de 12 en début de saison, mais nous savions que certains avaient des contraintes professionnelles. Il y a un joueur qui est parti au mois de janvier c’était calé dès le départ. En terme de nombre le collectif est tout à fait correct, et aussi en terme de qualité. Nous avons des joueurs qui ont joué en N3 avec l’UGS Riom-Cébazat il y a quelques temps. C’est un mélange de joueurs expérimentés avec des jeunes qui ont un bon niveau. Tout dépend également de la volonté du collectif, actuellement ils s’entraînent deux fois par semaine. S’ils me disent qu’ils veulent passer à trois entraînements par semaine pour essayer de monter, je leur dirai que c’est une bonne idée. De mon côté je leur mets aucune pression, c’est du bénévolat, il n’y a pas de prime de match, rien de tout cela.

Est-ce vous avez beaucoup de frais concernant le fonctionnement du club ?

Tous les frais augmentent, que ce soit l’électricité ou les frais fédéraux ! Tous les ans nous payons une quote-part sur les licences à la fédération, à la ligue, au comité départemental. Les engagements des équipes coûtent de l’argent, il y a les déplacements avec le gazole qui a augmenté, et il est de plus en plus difficile de trouver des partenariats privés. Pour l’instant on s’en sort mais ce serait dommage de ne pas y arriver dans les deux ou trois ans qui viennent. Je ferai tout ce que je peux pour que le club reste à ce niveau et se porte bien. Nous avons une subvention de la mairie qui pourrait être mieux, et j’ai fait une demande de subvention au comité départemental qui s’appelle subvention élite, qu’on touchait à l’époque de Riom-Cébazat parce que nous étions en N3.

Que peut-on vous souhaiter ?

Nous avons une très belle ambiance au club. Quand je viens au club, c’est super agréable, je discute avec les joueurs et les joueuses, avec les dirigeants et aussi les parents. La convivialité est toujours importante au Riom Volley Ball. Nous faisons des événements pour récolter de l’argent, la nuit du volley notamment, c’est toujours un excellent moment. Il faut que cette atmosphère perdure et que les résultats continuent et tout ira pour le mieux.