Il est le président de la pétanque de Royat. Il est passionné par ce sport, il y joue depuis l’âge de 5 ans. Son père était président du comité de pétanque du Puy-de-Dôme. Il aimerait avoir un peu plus de sponsors, pour pouvoir encore plus promouvoir la pétanque auprès des jeunes.
Pourquoi devient-on président d’un club de pétanque ?
On devient président d’un club de pétanque, la plupart du temps, c’est pour vivre une passion. Je suis président depuis un an, j’ai trouvé un club sain financièrement avec des belles personnes, le travail est d’autant plus facile pour moi. Nous avons une soixantaine de personnes, il y a 40% de jeunes.
Comment fonctionne votre club ?
Royat est une ville thermale, nous avons l’obligation d’accueillir des personnes qui viennent faire des cures, mettre à leur disposition nos infrastructures gratuitement. Le club est ouvert tous les jours, en particulier le mercredi et le vendredi, nous avons deux journées d’entraînement car nous avons des équipes qui jouent en élite chez les vétérans, et une équipe senior qui sera reformée cette année. Les gens qui ont entre 30 et 45 ans, c’est l’avenir du club.
Est-ce que vous avez des joueurs qui ressortent un peu plus que les autres ?
Bien sûr, nous nous efforçons à avoir des joueurs qui sont bons sur le terrain, mais il faut qu’ils soient bons aussi dans la convivialité, dans l’accompagnement des autres. Mon souhait serait que nous ayons plus de féminines, et plus de jeunes à partir de 10 ans. Les jeunes ne sont pas attirés par la pétanque, car les parents ont de moins en moins cette fibre pétanque ! Personnellement, j’ai joué à la pétanque dès l’âge de 5 ans, parce que j’étais motivé. Les gens ne considérent pas la pétanque comme un sport, pour certains c’est la boule en plastique sur la plage.
La chaîne l’équipe fait la promotion de la pétanque en diffusant beaucoup de compétitions, n’est-ce pas ?
Oui ce que fait la chaîne l’équipe est très bon pour notre sport. Mais ce serait bien que nos médias locaux fassent la même chose. La bonne communication est vraiment importante. Que ce soit par internet, des magazines papiers, obligatoirement c’est porteur. J’ai toujours été passionné par la communication, nous avions créé une gazette lorsque je m’occupais du club de tennis du Colombier. Nous la distribuions, il y avait un impact. Aujourd’hui, sur internet et les réseaux sociaux, nous sommes inondés de toutes sortes de choses. La pétanque a souffert de non médiatisation, ce qui fait que nous passons à côté de grands évènements. Le pays de la pétanque aurait mérité de faire partie des Jeux Olympiques.
Qu’est-ce que vous pensez de Christian Fazzino ?
C’est le joueur du siècle ! C’est un monstre. C’est une personne très saine, de toute façon pour arriver à ce niveau il faut avoir une bonne hygiène de vie. Ce sont des athlètes, parce que lorsque vous commencez une compétition à 9h le matin et que vous êtes toujours en course à 18-19h, il faut tenir. Je pense aussi à Philippe Suchaud, Philippe Quintais et Dylan Rocher, des grands champions, c’est du très haut niveau.