Il est Clermontois et chef de plusieurs entreprises. Il est titulaire du BPJEPS sport automobile, mention karting et mention perfectionnement de pilotage. Il s’est associé avec Alban Varutti, pour racheter Kart Escale, champion de France et d’Europe en GT4. Alban est titulaire du DEJEPS, ce qui lui permet d’enseigner à des sportifs de haut niveau. Kart Escale est aussi la seule piste de karting régionale à avoir un Handikart.​

Quelles sont les possibilités pour venir rouler chez vous ?

Comme toutes les pistes en France, nous faisons du loisir à partir de 4 ans jusqu’à 99 ans. Il n’y a pas de limite d’âge. A partir de 4 ans, ils peuvent monter dans un karting biplace. Dès 7 ans, ils peuvent rouler tout seul, on a différentes catégories de kart, d’autres à partir de 14 ans, d’autres à partir de 16 ans. Nous avons des kart plus puissants typés sport possibles à partir de 18 ans. Nous avons une gamme de kart assez variée qui permet de répondre à toutes les demandes. Pour la partie course et endurance, nous organisons des challenges nous-mêmes, avec séance d’essais et de qualifications comme en F1. Nous possédons un Handikart, ce qui permet aux personnes handicapées de pouvoir rouler. Nous avons différentes solutions pour les entreprises, pour les groupes privés, pour les enterrements de vie de garçons ou de filles. Nous avons une salle dédiée pour un séminaire le matin, une partie traiteur le midi et course l’après-midi.

Comment fonctionne votre école de pilotage ?

Tout d’abord nous sommes école française de karting agréé par la FFSA, pour dispenser des cours de kart aux enfants à partir de 7 ans pour les former à être pilote. Il y a quatre volants ( notamment or, argent, bronze) avec des paliers techniques à obtenir. Lorsqu’ils ont obtenu le volant de bronze, cela leur permet d’avoir une licence sportive et de faire du kart en compétition. On leur apprend les bases de l’installation, la sécurité en piste, les drapeaux, avant de passer sur des choses plus techniques, le pilotage, les trajectoires, le freinage, etc… On apprend aussi aux enfants qu’il y a des faits de course et qu’on ne peut pas gagner à chaque fois.

Est-ce que le karting est un passage obligatoire pour devenir un grand pilote ?

Pour moi oui ! Sportivement, c’est la base du pilotage. Un kart, c’est ce qu’il y a de plus rudimentaire, un châssis, quatre roues, un volant et un moteur. Il n’y a pas d’ABS, pas de direction assistée, pas d’ESP. Il n’y a rien de tout ce qu’on peut trouver dans une voiture. C’est du pilotage pur, quand on met du gaz en tournant, le kart part en tête à queue. Quand on freine trop fort, ça bloque les roues. Tout ceci apprend vraiment comment fonctionne le kart. Quand je donne un cours j’insiste sur ce que cela induit au niveau du comportement, d’ailleurs les enfants comprennent leurs erreurs. C’est hyper important pour la suite de leur carrière. Le bémol, c’est qu’il faut beaucoup de budget pour accéder à des compétitions régionales, le coût est entre 20 et 25000€ à l’année. Le sport automobile est un des sports les plus chers.

Nous savons, Mickaël, que vous êtes passionné de rugby, n’est-ce pas ?

Oui effectivement, j’ai été vice-président de l’ASM Romagnat. Je suis un passionné de rugby, j’ai fait toutes les finales au stade de France pour supporter l’ASM Clermont Auvergne. Pour en revenir à Romagnat, j’ai eu l’opportunité de seconder Mélissa Lamour. J’étais en charge du partenariat et de la communication pendant une saison, le temps de sa grossesse. Ensuite, le club a pris des orientations qui n’étaient pas les miennes, j’ai préféré arrêter.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

Que le circuit fonctionne de mieux en mieux, il fonctionne déjà très bien. Le rêve ultime pour nous, serait de voir quelqu’un qui sort de notre école de pilotage se retrouver un jour sur le haut du plateau en sport automobile, et se dire qu’il a fait ses premières armes chez nous. Ce serait notre plus belle récompense.