L’ESC Clermont a participé cette année à la Coupe Saint-Gobain. Ils se sont hissés jusqu’à Clairefontaine pour finalement remporter cette coupe pour la première fois. Retour sur cette victoire.
Hugo Marcombes est en master à l’ESC, à 22 ans il joue au Cendre en R1 et a fait parti de l’équipe qui a remporté la Coupe Saint-Gobain il nous raconte cette folle aventure qui a mené Clermont à la victoire.
Comment est née l’équipe ?
On a fait l’équipe en fonction de cette coupe, faut savoir aussi qu’il y a le championnat où l’esc joue contre d’autres écoles de Clermont mais c’est une autre équipe. Pour la Saint-Gobain c’était une équipe nouvelle avec des joueurs de bon niveau qui jouent tous en régional.
Pourquoi avoir participé à cette coupe ?
On en avait entendu parler déjà les années précédentes, on avait vu que une année ils avaient atteint les quarts de finale donc on s’est dit que c’était un bon défi. Puis on a vu que la finale serait à Clairefontaine donc forcément c’était un regain de motivation, c’était dans les têtes de tout le monde à chaque match. Pour le premier match qui était à Clermont on était un peu dans l’inconnu, on a éliminé Montpellier et le groupe s’est créé on a appris à se connaître. Pour le quart de final on est allé à Nice et on a passé tout le week-end ensemble.
Comment trouver les automatismes dans une équipe qui ne se connaissait pas ?
On est tous en régional donc on a la même façon de jouer mais forcément il faut être en place ensemble. Mais dans les autres équipes c’était la même chose, donc on partait sur un même pied d’égalité. C’est peut-être du coup l’équipe qui s’adapte le plus vite qui a le plus de chance de l’emporter.
Le parcours détaillé
Il y avait 30 équipes le premier tour c’était une triangulaire à trois équipes on était face à Marseille et Montpellier et on a finit second de notre poule on s’est donc qualifiés. Ensuite le quart de final match simple, on est allé jouer à Nice. Ce match on l’a gagné 3-1, ensuite la demi-finale on l’a joué à Tola Vologe à Lyon. On a gagné face à l’Essec de Paris 2-0. On était plus que 6 pour aller disputer le final 6 à Clairefontaine.
Pour le final 6 il y avait deux poules de trois qu’on a connu le vendredi soir en arrivant. On était avec Dijon le tenant du titre et Reims les favoris. On a finalement gagné Dijon 1-0 et Reims 2-1. On a donc fini 1er de la poule, donc place à la demi-finale face à Marseille avec une victoire aux tirs au buts. Et donc pour finir la finale face à Grenoble où on remporte la coupe aux tirs au buts également.
Ça fait quoi de jouer à Clairefontaine ?
C’est incroyable, on s’est dit entre nous c’est une fois dans notre vie qu’on vit ça. Seul regret on a joué sur des synthétiques, mais quand on arrive dans le domaine avec le château et qu’on voit la coupe du monde c’est mythique pour tout footballeur. Au bout d’une heure on avait déjà une centaine de photos.
Au début personne ne vous donnait favori comment vous vous avez vu les choses ?
Au début on était vraiment dans l’inconnu et c’est à partir de Nice où on a commencé à se dire que si on gagnait il ne resterait que un match avant Clairefontaine et on a eu envie de tout donner. Pour la demi on pensait tous à ça. L’objectif là-bas pour nous était d’abord de sortir des poules. Et le reste c’est notre équipe soudée qui a sûrement fait la différence.
Comment vous avez vécu cette participation ?
C’était une grande fierté de représenter sa ville, son école, surtout que Clermont était la plus petite ville. On joue tous dans des clubs différents et là on était tous réunis pour représenter la ville donc c’était une super expérience.
Vous allez participer à nouveau l’année prochaine ?
Oui, déjà en octobre on va disputer, encore sur Clairefontaine, la super coupe entre le vainqueur des écoles de commerce et des écoles d’ingénieur. On jouera face à Nantes. Et pour l’année prochaine pour la Saint-Gobain en tant que tenant du titre on est qualifiés directement pour le final 6.