A 34 ans, Hugo Kasperski relève, ce qui sera peut-être son dernier combat, le défi de devenir une nouvelle fois Champion de France. Il y a au moins cinq ans qu’il n’a pas boxé sur ses terres. Le très sympathique Clermontois, à haut niveau depuis une vingtaine d’années, semble prêt pour affronter Kevin Thomas Cojean.Est-ce que ce combat de très haut niveau se prépare bien ?

Oui ce combat se prépare bien, tant sur le plan sportif que sur le plan logistique. L’esprit de la victoire m’anime toujours, et c’est bien là l’essentiel ! C’est vraiment un gros événement, il y aura au moins 2000 personnes, ce sera une très belle fête à la maison des sports de Clermont-Ferrand. Par contre nous ne sommes pas tous égaux, car il faut que je m’occupe aussi de l’organisation de cette soirée. Avec mes activités professionnelles et ma petite famille qui s’agrandit, j’ai pas mal de boulot, mais je ne me plains pas car c’est plus que positif !

Qui est ton adversaire ?

C’est un sacré client, plusieurs fois champion de France. Il a beaucoup d’expérience et, à 31 ans, il est plus que jamais difficile à battre. N’oublions pas qu’il approche les 40 combats professionnels avec seulement dix défaites. Le combat de samedi est un championnat de France, avec l’intensité d’un championnat d’Europe.

Comment te sens-tu physiquement et mentalement ?

Je me prépare très sérieusement, le poids est parfait et, tous les voyants sont au vert. Comme je le disais, je suis un gagneur ! Je vais mettre toutes les chances de mon côté pour décrocher une nouvelle ceinture. Je suis prêt physiquement, et plus que jamais bien dans ma tête. Le mental est au beau fixe, mais il est important de le garder comme cela pour continuer à boxer à haut niveau. Ce sera peut-être mon dernier combat, j’attends le résultat contre Cojean. Si je gagne, je tenterai une chance européenne mais pas sûr…

Quelle carrière Hugo !

Il y a vingt ans que je boxe à haut niveau ! J’ai dépassé les 100 combats, c’est quand même une référence. On prend pas mal de coups dans une carrière aussi longue que la mienne. Dieu m’a donné un don, celui d’avoir une frappe lourde, ce qui m’a permis parfois d’aller très vite dans certaines confrontations. Mais, quand un combat dure douze rounds on en prend plein la gueule ! Je suis très heureux d’avoir le palmarès qui est le mien (Champion du monde WBC-WBO espoirs super-moyens, vainqueur du Tournoi de France super-moyens, double champion de France mi-lourds, vice-champion d’Europe mi-lourds).