Alors que les Clermontois étaient bien rentrés dans la partie, mettant d’emblée la pression sur les Racingmen, ils se sont rapidement fait déborder finissant par perdre 45 à 19, la faute à des lignes arrières trop transparentes.Tout avait pourtant bien commencé pour les jaunes et bleus qui, dès l’entame du match, avaient réussi à avoir la mainmise sur le ballon, occupant longuement le camp adverse. Très forts devant, avec un pack conquérant et une touche -enfin- convaincante (mention spéciale à Amatosero), les hommes de Franck Azéma ont faibli derrière, créant de larges espaces pour des Racingmen opportunistes qui leur marquaient trois essais en 20 minutes. Cependant, l’ASM ne se laissait pas abattre et collait au score grâce au pied de Parra mais aussi un essai d’un Peni Ravai omniprésent en première mi-temps. Menés 31-19 au terme de cette première période, les jaunards semblaient, pourtant, encore capables de revenir dans le match, tant les avants mettaient les hommes de Laurent Travers en difficulté, les poussant souvent à la faute.
Des arrières aux abonnés absents
A l’image de Kotaro Matsushima, ce sont toutes les lignes arrières qui ont mené à la défaite de l’ASM, tant leurs errances ont coûté cher et leur manque de réalisme en attaque les a empêché de concrétiser les moments de domination Clermontois. Subissant un 14-0 en deuxième mi-temps, les Clermontois se sont retrouvés impuissants face à des ciels et blancs qui ont fini par les écraser. Une correction donc à la note salée (45-19) qui signe une des plus larges défaites de l’ASM dans cette saison étrange.
Dommage, d’autant que, dans ces dernières journées, chaque point compte et l’ASM, avec Toulon, Toulouse et La Rochelle, va s’attaquer à de très gros morceaux. Il va donc falloir vite se ressaisir si l’on veut finir dans le Top 6.
Par Thomas Agostinis.