Malgré un match avec beaucoup d’engagements de la part des Clermontois, ce sont les joueurs de Lyon qui ont fini par s’imposer 41 à 30 dans un match âpre et disputé. Dommage. Dès la 4e minute, dans la chaleur et sous le soleil de Gerland, Peceli Yato ouvrait le score pour des jaunes et bleus conquérants et, avec la transformation, portait le score à 7-0. Les Lyonnais, faiblards revenaient ensuite au score par le pied de Jean-Marc Doussain. Puis, à partir du quart d’heure de jeu, Clermont allait se mettre à déjouer, accumulant les fautes et laissant les joueurs de Pierre Mignoni prendre une confortable avance. Puis, juste avant la mi-temps, c’était Judicaël Concoriet qui était expulsé du terrain pour un jeu dangereux sur Doussain. Dommage, d’autant que l’action avait conclu à un essai Tim Nanaï-Williams, logiquement refusé. Résultat à la pause, 17 à 7 pour Lyon. Pourtant, les Clermontois se sont accrochés jusqu’au bout.

Un grand Clermont en deuxième mi-temps

Faisant sortir Nanaï-Williams pour laisser Morgan Parra reprendre son rôle de patron, Franck Azéma a ainsi tenté de renverser la vapeur et y est presque parvenu. Sûrement secoués par leur entraîneur aux vestiaires, les Clermontois se sont alors réveillés et ont profiter de plusieurs fautes Lyonnaises pour revenir égaliser, puis finalement passer devant. 53e minute : 23 à 20 pour des jaunes et bleus qui s’apprêtaient à livrer un combat de titans. Poussés par George Moala, clairement l’homme le plus en forme sur le terrain, les hommes d’Azéma ont même cru à la victoire, menant 30 à 27 à 7 minutes de la fin. Malheureusement, une faute puis un ultime ballon perdu auront permis aux Lyonnais de s’emparer de la victoire.

Dommage, donc, car si le score ne reflète pas la réalité ni la physionomie du match, le résultat final est d’autant plus rageant que Clermont avait toutes les cartes en main pour gagner. Surtout que la fin de saison va devenir compliquée et il va falloir s’accrocher pour espérer une place en phases finales. Pourtant, avec des matchs comme ça, l’ASM prouve qu’elle la mérite.

Par Thomas Agostinis.