Le technicien de la JAVCM nous donne sa vision de la saison à venir avec des ambitions de play off et, des certitudes concernant la dynamique de son club et se son sport.Comment se passe ce début de saison ?

Concernant la Leaders Cup, un peu en deux phases, nous sommes sur une bonne progression entre nos nos matchs amicaux et, nos deux matchs de Leaders Cup. On a touché un petit plafond, avec la réception de Blois et le déplacement à Saint-Chamond. La Leaders Cup n’est pas forcément une priorité, parce qu’il est très difficile d’aller gagner ce titre. Maintenant, c’est toujours un bon moment pour tester l’équipe, pour tester des choses, dans une pré-compétition qui permet d’avoir des repères sur l’équipe et, des pistes de travail dans les semaines à venir.

Quelles sont les priorités de Vichy-Clermont cette année ?

La première priorité est de savoir qui on est ! Nous avons le dixième budget du championnat Pro B. Le budget a un petit peu reculé, dû à la crise sanitaire. Les dynamiques territoriales ne sont pas florissantes à tous les niveaux. Pour essayer de se prémunir des réengagements, on a revu le budget à la baisse ( – 8 %) sur l’ensemble du club et, un peu plus de baisse sur la masse salariale. Malgré cela, notre ambition est d’être compétitif. Ce qui nous oblige à avoir des idées, de construire une équipe pour remplir l’objectif du club, qui sont les play off. Peu importe les moyens, aujourd’hui nous disposons d’une équipe pour jouer les huit premières places "les yeux dans les yeux". On se définit comme ça en tout cas. Notre but est de lancer l’équipe sur une dynamique positive, on sait que la force collective peut réaliser des choses inimaginables au départ. Ce qui est clair, c’est que nous voulons être le plus performant possible ! La confiance provient d’abord du travail, de la réussite qu’on a provoqué et , de l’accomplissement de certains résultats. Il y a aussi les pépins physiques, donc il faut que tout s’imbrique dans le bon sens.

L’intersaison ?

On a commencé déjà par regarder les joueurs qui étaient sous contrat. Nous avons trois joueurs cadres et référents de Vichy-Clermont maintenant qui sont Mohamed Koné, David Denave et, Charles-Henri Bronchard. Ils sont notre socle, notre ossature, on peut construire autour. Ils ont une connaissance de la Pro B, du leadership, ils ont bourlingué pas mal. Ensuite, quotidiennement, nous avons quatre ou cinq joueurs du centre de formation qui s’entraînent avec nous. Nos deux réussites, Serge Mortala, qu’on a eu avec nous quand il avait dix-huit ans et, aujourd’hui il entame sa quatrième saison au club. Mamadou guissé également, qui est arrivé à dix-sept ans et, qui intègre l’équipe cette année. Nous avons deux axes, un axe avec des joueurs d’expérience et, un autre axe avec des joueurs qu’on va nommer "potentiels". Nous avons voulu être prudents par rapport à la crise sanitaire. Nous avons dit à certains joueurs, qu’on ne bougerai pas avant fin juin, début juillet et, que s’ils avaient des opportunités, il fallait les saisir. Au niveau recrutement, nous avons réussi à étoffer notre effectif avec des joueurs de qualité, entre autres Thomas Ceci-Diop, James Batemon, Johan Lofberg…

A votre avis la Pro B sera t-elle relevée cette saison ?

On se rend compte que la majorité des équipes de Pro B, ont annoncé une hausse de la masse salariale. Il faut savoir aussi que le marché européen est à la baisse, ce qui fait que des joueurs se sont retrouvés sur le marché de la Pro B. Ils ont donc atterri dans notre championnat, ce qui automatiquement va relever le niveau. Il y a bien évidemment la crise sanitaire à prendre avec prudence, parce qu’il y aura certainement des joueurs positifs au virus, des matchs reportés, ce qui engendre pas mal d’interrogations. A partir de deux joueurs contaminés, la commission médicale intervient et, on peut s’entraîner en groupe restreint. A partir de trois joueurs contaminés, il y a une évolution de la règle, si on peut présenter sept joueurs pro avec trois espoirs pour être à dix, on peut jouer le match. Par contre, si la ville qui reçoit fait partie des clusters, il peut y avoir une inversion des matchs. On peut se retrouver à se déplacer ou recevoir pendant une longue période.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter ?

C’est que tout le monde aille bien, que tout le monde soit en bonne santé. Les supporters, les bénévoles, qu’on puisse jouer au basket simplement. Le sport est une indication à un pseudo retour à une vie normale. J’espère que les gens seront précautionneux, consciencieux pour que tout se passe bien. Et puis, que nos joueurs se sentent bien, qu’ils ne se blessent pas pour enclencher une vraie dynamique. Il faut une belle affluence, qu’il y ait de l’ambiance, c’est très important pour nous.