Boxeur professionnel puydômois, David Marinho est un enfant du pays ! Retour sur le parcours d’un homme qui allie sport professionnel et son métier d’entrepreneur, à la tête d’EUROCAB ! Bonjour David, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle David Marinho, j’ai 32 ans et je suis né à Clermont Ferrand, ville que j’affectionne particulièrement. Professionnellement, je suis fondateur et gérant avec mon grand frère d’une société de transport de personne (VTC, Taxi, Transport Scolaire) qui se nomme EUROCAB. Niveau sport, je pratique la boxe depuis mes 18 ans, ce qui fait donc 14 ans et je suis devenu professionnel l’année dernière.

Comment êtes-vous arrivés dans l’univers de la boxe ?

Malgré le fait que je sois passionné par ce sport depuis mon adolescence, je suis arrivé tard dans ce milieu car mes parents on toujours été contre. A mes 18 ans quand j’ai eu le permis, mon ami Karim Berredjem m’a invité à la Gauthiere chez Miloud pour découvrir la boxe et dès ce jour-là, je n’ai plus arrêté.

Il faut un talent particulier pour être boxeur ? Quels sont les compétences demandées ?

Un talent oui et non, néanmoins selon mon avis personnel, la principale compétence requise dans la boxe est le mental.

Racontez-nous un peu votre parcours local, vous avez fait partie de quels clubs ?

Mon parcours est très simple : j’ai commencé mon premier combat en 2011 à 24 ans. Je suis resté longtemps chez Miloud mais il ne voulait pas faire de combat donc je suis parti à la maison des sports là où j’ai connu une super équipe (Salim Medjkoune, Pascal Vital et Kurty). Avec eux, j’ai gagné quatre années de suite les championnats d’Auvergne et participé au championnat de France où je suis allé jusqu’en 8ème de finale. Depuis leur départ du club, je suis parti à Cournon chez Stéphane et Jacques qui sont devenus des amis mais pendant cette année là, j’ai simplement cherché à me maintenir car je suis devenu papa et mes projets professionnels comme personnels se sont développés. Habitant à Sayat, le trajet pour Cournon était une contrainte. Par ailleurs, mon ami Karim Beredjem me demandait de revenir au Stade Clermontois, d’autant que Farida etait arrivée comme coach. J’ai donc fait le choix de les rejoindre et aujourd’hui j’en suis très satisfait. A mon retour, j’ai été qualifié pour le championnat de France mais malheureusement je n’ai pas pu participer suite à une blessure. Après un an passé avec Farida, elle m’a proposé de passer professionnel, ce que j’ai accepté.Je n’ai fait qu’un combat pro que j’ai perdu contre un boxeur français qui avait déjà de l’expérience (6V 1D).Le prochain combat sera le 30 Novembre, un combat de reprise pour Karim et moi en professionnel et sans oublier toute l’équipe des boxeurs amateurs.Je compte sur vous pour promouvoir cette événement que le Stade Clermontois organise à Clermont Ferrand.

Votre meilleur souvenir c’est quoi ?

Mon meilleur souvenir est mon premier combat professionnel.

Que peut-on vous souhaiter ?

Des victoires et tout simplement la santé pour y arriver !