Sportif depuis tout petit, côtoyant notamment le ballon ovale durant 25 ans, Fabrice Lonchambon continue sa vie sportive dans le monde du Running, en arpentant les routes et les chemins du département, de la région et sur tout le territoire français. Bonjour Fabrice, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Depuis tout petit, je fais du sport. J’ai fait 25 ans de rugby, notamment à Cournon avant d’arrêter, suite à une rupture des ligaments croisés. Avant de me faire opérer, j’ai fait une course comme ça (un 10 kilomètres à Clermont-Ferrand), pour voir comment j’étais dans ce domaine, puis j’ai refait la même compétition un an plus tard, après ma rééducation, en ajoutant forcément des entraînements. Cela fait désormais une dizaine d’années que je fais de la course à pied.

Ancien rugbyman, vous faîtes désormais du running. Le sport prend clairement une place intégrante dans votre vie !

C’est dans mon ADN ! Depuis que je suis tout petit, à partirnde six ans, j’ai toujours fait du sport, que ce soit la semaine avec lesnentrainements et le week-end avec les compétitions. Cette année, j’ai notamment fait 20 courses, pour 14 podiums et 6 victoires. En général, j’essaie de faire entre 30 et 35 courses par an, que ce soit des petites distances (5 ou 10 kilomètres) ou des grandes distances (semi-marathon, marathon ou même des courses de 100 kilomètres) et, dans n’importe quelle condition : des courses sur route, dans les chemins, sur du plat, avec des montées, …

Comment se passe une semaine pour vous sur le plan sportif ? Ce sont des entraînements au quotidien ?

Dans ma vie professionnelle, je travaille par poste, donc des fois ce n’est pas forcément évidemment, mais j’essaie de m’entraîner tous les jours, avec deux jours d’affilés de footing (en guise d’échauffement, de récupération) où je cours à une petite allure (en moyenne 12 km / h), puis un jour intensif, où je me mets en mode compétition et, à nouveau deux jours à petite allure… Pour préparer une course je fais du fractionné sur des répétitions de 10% de la distance cible. Par exemple pour un 10 kilomètres, je fais plusieurs répétitions de 1000m, pour un semi des répétitions de 2000m etc. Et à une allure légèrement plus rapide que le jour J.

Après, je suis un peu atypique car je ne fais quasiment aucune coupure dans l’année, je cours tout le temps, mis à part pendant les vacances où, forcément, je profite de ma famille, mais cela m’arrive également de partir courir une à deux fois par semaine. Je m’entraine très souvent seul, mais je peux également m’entraîner avec des partenaires. Je cours parfois en groupe avec d’autres ambassadeurs du magasin Running Shop.

Quelles sont les différences, au niveau de la préparation, lorsque vous préparez une course de 10km et une course de 25km ?

La préparation entre une course avec une petite distance et une grande distance est différente bien sûr, mais il y a tout de même de nombreuses similitudes. Je fais toujours mes deux jours de suite à petite allure, mais c’est sur le troisième jour que cela change : par exemple, si je prépare un 5 kilomètres, je vais faire du fractionné avec, par exemple, 1 000 mètres à fond, et cela trois fois dans ma séance. Si je fais un marathon, cela sera pareil, mais sur des distances plus longues.

Avez-vous une distance « phare » ? Êtes-vous meilleur sur un 10km ou sur une plus grande distance ?

A mon niveau, je préfère tout de même courir un marathon, où je prends beaucoup plus de plaisir. Je n’en ai pas fait cette année, mais j’ai déjà participé à celui de Lyon (deux fois), Montauban, Annecy et, bien évidemment, celui de Clermont-Ferrand. Après, il faut vraiment se préparer pour une telle course, on ne prépare pas une compétition comme un marathon du jour au lendemain, et on ne peut également pas participer à une telle compétition chaque week-end.

Quelle est votre compétition référence selon vous ?

Je n’en ai pas en tête car, à chaque course, je n’ai qu’un seul objectif : battre mon record sur la distance. Alors oui, il y a des courses que j’ai fait dont je suis fier, mais tant que j’ai le sentiment de pouvoir battre ce temps, je n’aurai pas une « compétition référence ».

Il y a-t-il une compétition que vous affectionnez particulièrement ? Pourquoi ?

La Course des Volcans à Orcines. C’est ma première course nature que j’ai fait dans ma vie, j’ai découvert le parc des volcans en faisant de la course à pied, alors que c’est à côté de chez moi ! Je n’ai jamais gagné cette course, c’est vrai que si je pouvais la gagner au moins une fois dans ma vie, cela serait top !

Quels sont vos objectifs pour cette année 2020 ?

Comme chaque année : battre mon record sur 10 kilomètres, en semi-marathon et en marathon. Je n’ai pas encore fait de programme en particulier, mais j’espère bien faire un marathon cette année.

Pour finir, un petit mot sur l’actualité avec la performance d’Eliud Kipchoge. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

Bien sûr, c’est un exploit, j’étais très heureux pour lui. Après, il faut tout de même relativiser au vu des conditions, comme il était seul et qu’il était « porté » par des personnes qui étaient devant pour lui indiquer l’allure, il n’avait pas besoin de réfléchir comme si c’était une course « normale ». Ce qui me rassure, c’est que c’est un gars connu pour ses résultats depuis tout petit qui tombe un chrono comme celui-là, c’est un vrai bosseur. C’est naturel chez lui.

Les records de Fabrice Lonchambon :

Record sur route:

  • 5km : 15 minutes et 59secondes
  • 10km : 33min 18s
  • Semi-marathon : 1h 13min 37s
  • Marathon : 2h 36min 55s