Le nageur de l’ASM Chamalières Natation revient sur l’année particulière qu’il s’apprête à vivre, mais également sur sa récente expérience en eau libre, au défi des îles ! Bonjour Alexandre ! Cette semaine de reprise se passe plutôt bien ?
Oui la reprise se passe plutôt bien, n’ayant pas trop relâché cet été j’ai vite retrouvé de bonnes sensations mais il va falloir retrouver vitesse et explosivité dans les mois qui arrivent.
Quels sont les gros changements cette année du côté de l’ASM Chamalières ?
Les gros changements qui opèrent cette année à Chamalières chez les Elites, c’est qu’on est de mieux en mieux encadré sur tous les aspects de la performance et notamment en préparation physique avec l’expertise de David Sebillaud (Ancien préparateur physique du pole France d’Amiens notamment quand Jeremy Stravius deviens champion du monde). Concernant la formation du nageur, nous avons aussi renforcé notre équipe pédagogique sur l’école de natation toujours dans l’objectif d’accompagner au mieux le nageur jusqu’à son plus haut niveau et ce dès leur plus jeune âge.
Les grosses compétitions attaquent quand ?
Les compétitions nationales attaquent en décembre avec les Championnats de France en petit bassin, ça va être l’occasion de se mesurer une première fois dans la saisons aux meilleurs nageurs français avant les championnats de France Elite qui auront lieu à Chartres au mois d’Avril. Comme nous sommes sur l’année olympique, les » France Elite » seront la compétition de référence pour les qualifications aux Jeux Olympiques, le niveau va être relevé et tous les nageurs motivés, il faudra être au niveau mais j’ai déjà hâte d’y être.
Sur le plan personnel, quels sont vos objectifs ?
Personnellement concernant ces deux compétitions, l’objectif serait de rentrer en finale sur les 50m et 100m brasse. Ce qui correspondrait à entrer dans les 24 meilleurs nageurs français. Pour le reste, tout est possible.
Vous avez participé au défi des îles, et vous l’avez même remporté ! Félicitations ! Qu’avez-vous ressenti ?
Merci ! et oui, effectivement, j’ai participé au défi des îles qui était une course caritative de 18km entre l’île du Levant et la plage du Rayol (proche du Lavandou). Mes premières impressions ont été la liberté que l’on peut éprouver lors de ce genre d’épreuves. Et ensuite je me suis dit que c’était un truc de dingue, je n’avait jamais même couru cette distance et voilà que je la nage en un tout petit peu moins de 4h (record de l’épreuve), c’était grandiose de voir les gens nous accueillir à l’arrivé et nous remercier. Mais c’était surtout un moment fort, de pouvoir donner de son corps pour une cause caritative ça te met encore plus de pression mais les émotions sont encore plus belles. Dans ces circonstances, tu oublies tout les problèmes et tu ne penses qu’à une chose, profiter du moment avant de rejoindre la plage.
Un tel parcours vous apporte quoi concrètement pour une natation de bassin ?
En fait, c’est une expérience qui à changé un peu ma vision de la natation. D’un point de vue mental, tu encaisses mieux après un défi de ce type là, tu n’as plus peur de rentrer dans une série compliquée. Au final un entrainement en grosse période, c’est 6km, deux fois dans la journée, ça fait 12km. Quand t’en a fait 18 d’un coup, ça ne te fait plus peur. Je pense que j’ai fait tombé certaines barrières psychologiques que je pouvais avoir. On en reparlera après les grandes échéances en bassin !
Vous avez d’autres projets d’eau libre ?
Je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais mais ce défi m’a plus. En eau libre, le but va être de se qualifier pour les championnats de France qui auront lieu à Saint Raphael en Juin prochain avec pour objectif de m’aligner au moins sur le 25km. Je compte aussi m’aligner sur quelques étapes de la coupe de France pendant la saison estivale, ainsi que sur des épreuves hors du circuit fédéral tel que le défi des îles qui permet aussi de s’évader de ce contexte de compétition tout en permettant de se faire plaisir ou même mieux, donner du plaisir à des gens !