Deuxième derby de rang pour Clermont Basket, qui se déplace au Gymnase Fleury pour défier le Stade Clermontois. L’occasion de parler de cette rencontre avec Johann Eyraud, joueur emblématique du CB ! Après un début de match compliqué, vous avez vite rectifiez le tir contre l’ALFA. Quelles ont été les clés de ce joli succès ?

Le début de match a été compliqué avec beaucoup de maladresses (quatre minutes sans avoir marqué). Nous laissions trop de deuxième chance, mais nous nous sommes bien repris. Notre défense a été la clef dès que nous avons été plus intense, dur et efficace dans les rotations défensives, le match a complètement basculé en notre faveur. La preuve l’ALFA termine avec 49 points inscrits.

Nouveau derby ce week-end avec un déplacement chez le voisin, le Stade Clermontois. A quel type de match vous attendez-vous ?

On s’attend à un match plus intense et rude. C’est une équipe assez complète sur chaque poste, très collective et avec une année d’expérience en N3. De plus, ils ont très bien débuté. Il faudra être vigilant pendant 40 minutes si nous voulons la victoire.

Vous êtes présent au club depuis 2010. Le collectif a-t-il toujours été la « star » de l’équipe ? Est-ce finalement la philosophie de jeu que vous inculque votre coach, Ludovic Sozedde ?

Oui, Ludo insiste beaucoup là-dessus c’est notre force et puis nous n’avons pas de gros scoreurs donc chacun est impliqué et peut être dangereux. Ça fait un moment que nous jouons ensemble donc chacun connait les tirs préférentiels de chaque joueur et là où il est le plus efficace, ce qui rend le jeu beaucoup plus simple.

Après pratiquement dix ans au club, comment pourriez-vous décrire le CB en quelques mots ?

Je la sentais venir cette question ! Je ne l’apprécie pas vraiment car je sais que ma retraite sportive approche à grand pas et quitter cette équipe avec laquelle je suis depuis dix ans me rend plus que triste. Quitter le CB où tous les bénévoles et dirigeants font tout pour que vous vous sentiez chez vous, ce sera sûrement très difficile. Le CB est vraiment un club familial. J’ai vécu tellement de choses en dix ans, tout ceci restera graver en moi, surtout cette montée en N2, une année complètement folle . Je terminerai juste par cette petite phrase : CB tu vas me manquer ! Mais, je ne suis pas encore parti, et je n’ai pas encore dit mon dernier mot !