Après deux matchs difficiles contre Andrézieux et Sète, le FC Chamalières accueille Trelissac ce week-end. L’objectif est simple, se relancer ! Retour avec Arnaud Marcantei sur cette confrontation. Bonjour Arnaud, dans quel état d’esprit êtes-vous avant la rencontre de ce week-end ?
On a décidé d’alléger la semaine de travail. La préparation a été rude, entre les fortes chaleurs, les matchs compliqués, les joueurs étaient fatigués. On a débuté par une séance de récupération à Royatonic, on veut vraiment retrouver des jambes et être moins emprunté. On récupère sur l’aspect physique mais également mental, il faut se rassurer et remettre de la bonne humeur au sein du groupe.
Vous affrontez Trelissac, que savez-vous de cette équipe ?
C’est une équipe habituée à ce championnat, réputée pour bien défendre et qui préfère laisser le ballon à son adversaire. Ça risque d’être un match moins spectaculaire c’est sûr, mais l’important, c’est d’aller chercher une victoire. On ne connaît pas très bien nos adversaires, on se focalise match après match, sur l’équipe que nous allons affronter.
Quand on voit votre début de saison, on se dit qu’il y a un réel fossé entre la N3 et la N2, vous vous y attendiez ?
Oui, on savait que ça allait être compliqué, mais le fossé il est vraiment sur le plan technique ! Tout est plus technique, plus maîtrisé. L’an passé, on arrivait à récupérer le ballon grâce à notre organisation et notre pressing, aujourd’hui cela ne suffit pas. C’est un championnat où beaucoup de joueurs sont aux portes du professionalisme, où alors le sont déjà, c’est leur métier, alors forcément il y a un fossé entre certaines équipes.
Vous êtes aujourd’hui le deuxième club local derrière le Clermont-Foot, vous vous considérez comme le club satellite après eux ?
Je pense qu’on a en effet le potentiel pour l’être oui. On a clairement une place à prendre à Clermont. On est aujourd’hui le premier choix de beaucoup de joueurs formés à l’ASM ou au Clermont Foot et qui ne peuvent pas accéder au monde professionnel. On a tout pour réussir, mais cela me paraît difficile d’avancer avec notre budget et nos infrastructures actuelles.