Enfant du pays thiernois, Benjamin a quitté le 63 après son bac pour rejoindre les espoirs de Grenoble. Quatre ans plus tard, il évolue en Fédérale 1 à Nîmes en rugby à XV, mais joue aussi avec l’équipe de France Universitaire de rugby à 7 avec laquelle il vient de finir troisième des derniers J.O. Retour avec lui sur son jeune, mais bien joli parcours !
Bonjour Benjamin, pouvez-vous vous présenter rapidement ?
J’ai 22 ans et je fais du rugby depuis 11 ans. J’ai commencé à Thiers, puis à 17 ans et demi je suis parti à Grenoble pour rejoindre les espoirs après mon Bac. Après trois années passées dans la ville alpine je suis parti à Rodez, en Fédérale 1 pour relever un nouveau défi, j’ai joué une dizaine de match et cet été j’ai décidé de rejoindre Nimes, autre équipe de Fédérale 1. En dehors du rugby, j’ai obtenu l’an passé ma licence Staps et je recherche un travail à côté du rugby à Nimes.
Passer de Thiers à Grenoble, ce n’est pas anodin !
Non en effet, mais j’ai toujours eu envie de jouer un peu plus haut. J’ai envoyé quelques CV, fait plusieurs détections et au final Grenoble s’est montré intéressé. Je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds, si j’allais jouer mais au final, j’ai fait pas mal de match la première année et j’ai enchainé avec deux années pleines. Je ne me suis jamais blessé gravement et tout s’est plutôt bien goupillé !
Partir de Grenoble pour rejoindre un club de Fédérale 1, c’était un pari pour vous ?
J’avais l’opportunité de rester une année de plus en espoir, mais sachant que le club remontait en top 14, c’était compliqué. J’avais envie de relever un autre défi, et j’ai eu cette superbe opportunité en Fédérale 1. Je ne savais pas vraiment où je mettais les pieds et au final j’ai joué 14 matchs de Fédérale 1.
Il est difficile de jauger le niveau d’écart entre la Fédérale 1 et les Espoirs ?
Oui en effet, c’est très compliqué à définir je trouve. Le jeu » espoir » est beaucoup plus rapide, ça joue dans tous les sens. Le cadre est beaucoup plus imposé. On essaye de calquer le shéma de jeu des équipes premières. En Fédérale 1, le jeu est un peu plus structuré par l’expérience des joueurs, c’est eux qui apportent ce cadre là. On retrouve bien évidemment un jeu d’avant, c’est un peu moins » foufou » !
Comment se passe votre intégration à Nimes ?
J’ai commencé un peu plus tard, ils avaient repris depuis deux semaines, c’était un peu compliqué au début mais au final j’ai bien refais mon retard, je suis complétement intégré. Nous avons eu notre premier match amical vendredi dernier contre les espoirs de Montpellier (12 – 12) et hormis quelques manques de repaire, tout c’est bien passé! Quand je suis arrivé à Rodez, je voulais observer, aujourd’hui j’ai encore énormément à apprendre mais je sais à quoi m’attendre. L’éxigence est élevée ici, surtout quand on voit notre poule! (Narbonnes, Bourgoin, Bourg-en-Bresse, Nice, Aubenas…)
Vous avez participé aux J.O Universitaires avec l’équipe de France à 7 récemment, vous pouvez nous raconter votre expérience ?
Je pratiquais le rugby à 7 pour le plaisir et je participais aux tournois estivaux de temps en temps. Je me suis investi dans la filière universitaire et j’ai été repéré pour jouer avec l’équipe de France. Il y a d’abord eu la Coupe du Monde et puis là, plus récemment, les J.O Universitaires. C’était vraiment incroyable. L’événement en lui même était au top, et puis sur le terrain, tu croises des mecs qui ne jouent pas seulement pour le circuit universitaire. On termine troisième en s’inclinant à la dernière seconde face aux » Sudafs », mais c’est vraiment un de mes meilleurs souvenirs rugbystique.
Que peut-on souhaiter à Benjamin Barnerias ?
De vivre une saison pleine rugbystiquement parlant !