Le champion de France de Fédérale 2 a repris l’entrainement la semaine passée. C’était l’occasion pour les héros  » mauve et noir  » de se retrouver sur le terrain et d’accueillir les nouvelles têtes qui viennent apporter leur pierre à l’édifice. Retour avec Jérémy Jallut sur cette reprise et sur l’année qui arrive, en Fédérale 1. Bonjour Jeremy, vous avez repris la semaine dernière, pas trop dur ?

On a repris mercredi dernier en effet, ça fait du bien de se retrouver sur le terrain, même si on ne s’était pas vraiment perdu de vue avec les soirées qui ont succédé le titre (Rire)! C’était l’occasion d’accueillir les nouveaux venus qui étaient pratiquement tous présents. En revanche, pas de rugby pour la reprise ! On a beaucoup couru, effectué différents tests et on rattaque avec le ballon cette semaine.

Vous êtes tombés sur une poule plutôt compliquée à manoeuvrer, quel est votre ressenti justement ?

C’est sûr que si on compare à d’autres poules, on a une des plus compliquées. Il y a quatre équipes qui se démarquent avec Dijon, Chambéry, Mâcon et Massy. Les trois autres clubs qui montent (Villefranche, Rumilly, Drancy) ont beaucoup de moyens et se sont considérablement renforcés pendant la trêve. On est bel et bien le petit poucet de cette poule, mais ce statut nous va bien. C’est un super challenge au sein d’un championnat que peu d’entre nous connaissent, on a vraiment hâte de voir ce que ça vaut. On attaque par trois gros morceaux d’entrée de jeu (Chambéry, Vienne, Dijon), ça va être dur mais on sait où on met les pieds.

On retrouve la même sérénité et le même état d’esprit que l’an dernier, c’est vraiment votre force et votre ADN !

Notre état d’esprit ? Oui je pense que c’est un atout. Je ne sais pas si c’est dû à une sérénité particulière, en tout cas on ne se prend pas la tête. On n’est pas professionnel, on avance ensemble dans la même direction et le groupe vit très bien comme cela. On veut à tout prix garder l’identité familiale qui fait la force du club. On s’apprête à jouer le maintien, alors on va tout donner pour que ça se passe de la meilleure manière possible.

Votre statut va changer cette année après une saison comme celle de l’an passé ?

Je ne sais pas, ça me fait un peu bizarre j’ai toujours été un peu le gamin du groupe (Rire)! Aujourd’hui il y a des jeunes de 17 ou 18 ans qui nous ont rejoint, que j’ai entraîné quand je suis arrivé à Issoire. Je fais partie des plus jeunes encore, même si on a pris du galon avec la saison qu’on vient de vivre.

Que peut-on souhaiter à Issoire et à Jérémy Jallut ?

De la réussite collectivement, qu’on aille chercher ce maintien! On a un bel effectif mais on est peu nombreux, faut pas qu’il y ait trop de casse. Individuellement, c’est un rêve de gosse de jouer dans ce championnat-là, celui dans lequel a joué mon père. Je vais tout faire pour faire un maximum de feuille de match et m’épanouir avec les gars !