Pour sa première année d’existence de l’association, le club de Floorball de Clermont-Ferrand s’entraîne à l’Oradou. Retour avec Nicolas Mel, président du club sur cette nouvelle expérience ! Bonjour Nicolas, comment avez-vous découvert le Floorball ?

C’est ma compagne qui pratiquait ce sport en région parisienne et qui m’a fait découvrir le Floorball. À Clermont, il n’y avait aucune structure pour jouer il fallait donc la créer. C’est un sport peu connu en France, pourtant c’est le deuxième sport national chez nos voisins suisse ! Il est également très rependu dans certains clubs de l’est de l’Europe.

Vous pouvez nous en dire un peu plus sur ce sport ?

C’est un sport mixte qui s’apparente énormément au hockey. C’est 3 fois 20 minutes et on joue avec une cross, une balle légère ronde et aérée en plastique. Il y a deux buts, c’est du 5 vs 5 et on joue dans un gymnase sur bois ou terrain stabilisé. À la différence du Hockey, il n’y a pas de hors-jeu et pas de protections particulières. Le gardien n’a pas de cross !

Comment s’est passée cette première année ?

Très bien ! Nous comptons 30 licenciés avec deux joueurs qui avaient déjà joué au floorball par le passé. On compte également d’anciens hockeyeurs qui nous ont rejoint. On s’est fait connaître grâce au forum des associations notamment grâce auquel nous avons récupéré une dizaine de licenciés. On s’entraîne le mercredi de 20 à 22h et depuis le mois de novembre nous avons rajouté un entraînement le dimanche.

Quel est le projet pour l’an prochain ?

Nous voulons inscrire une équipe en D3 pour tenter de devenir compétitif. Nous avons la chance de disposer de licenciés qui ont entre 16 à 48 ans. Certains veulent rester dans une logique de sport loisir et 18 d’entre nous ont envie d’accéder à la compétition !

Vous arrivez à fidéliser facilement, vous vous y attendiez ?

Pas forcément, mais c’est toujours bon à prendre (Rire) ! C’est un sport très ludique où l’on prend vite du plaisir. En arrivant à créer deux créneaux bien distincts que ce soit la partie loisir et compétition, on arrivera encore plus à fidéliser autour de nous. L’avantage, c’est qu’il y a seulement 5 voire 6 week-ends dans l’année où l’on joue. C’est sur deux jours, avec un match le samedi, un le dimanche et en fonction du classement on joue les play-offs. Ça ne prend pas un temps fou !

Vous avez organisé le tournoi des gaulois mi-mai, cela apporte un dynamisme certain !

Oui en effet. On débute, nous n’avons aucune subvention alors forcément c’est les licences qui nous payent. On a voulu créer un peu le buzz, après il n’y avait pas que floorball nous avons mis en place des mini Olympiades sur deux jours, samedi et dimanche. Il y avait des équipes de Rennes, Gap, Tours, Lyon…Il y aura, c’est sur, une édition 2 !

En terme de structure en France, vous n’êtes pas aidés ?

Pas vraiment, j’essaye de me rapprocher de la Fédération de Floorball. On n’est pas du tout structuré ici, et nous ne sommes pas reconnus par le ministère des sports. Pour nous, forcément, ça ne pardonne pas. Il y a aujourd’hui une cinquantaine de clubs en France. Les enfants adorent ce sport et le pratique en centre de vacances ou encore à l’école. Ça reste un sport jeune ici et on fera tout pour lui permettre de prospérer !

Que peut-on-souhaiter au club ?

Longue vie et prospérité bien sûr ! Il faut que l’on continue à se développer de la sorte, on aimerait bien créer une équipe féminine et toujours s’appuyer sur notre équipe mixte à côté. On peut développer encore plus l’aura de notre sport. Si ça peut donner envie aux gens de créer une autre structure locale dans le genre, ça serait vraiment bien !

On organise un tournoi intergénérationnel (3 x 3) en octobre pour les enfants, les ados et les adultes. L’intérêt c’est que tout le monde puisse jouer ensemble. En Juillet et en Août, il sera possible de s’entrainer les mercredis, alors n’hésitez pas !