C’était dans l’air depuis quelques temps, l’ancien joueur du Clermont Foot Thomas Deniaud est le nouveau directeur sportif du FC Sochaux-Montbéliard. Une très belle opportunité ! Retour en interview avec lui sur ses nouvelles fonctions. Bonjour Thomas, alors ça fait quoi de revenir dans l’univers du football ?

Ça fait vraiment plaisir, revenir à mes premiers amours ! C’est ce que je maîtrise le mieux et c’est une expérience incroyable de débuter dans un club emblématique du football français. À Sochaux, on a la chance d’avoir des structures extraordinaires, comme le stade Bonal par exemple, pour travailler dans les meilleures conditions possibles. C’est que du bonheur !

C’est Sochaux qui est directement venu vous chercher ?

En quelque sorte oui, le repreneur est une grosse structure parisienne dont la Holding est basée à Hong Kong. Je connais très bien le futur directeur général et ils avaient besoin de quelqu’un qui connaissait le football. On a officialisé récemment le fait que nous travaillons ensemble, mais cela fait quelques temps que l’on bosse en amont.

Quels sont les objectifs pour vous et pour le club ?

Il y a énormément de travail ! Cette année, le club a perdu près de 14 joueurs, il faut donc reconstruire un groupe tout entier, et nous sommes déjà dans une période bien avancée du marché des transferts. On va donc s’efforcer de construire la meilleure équipe possible avec un budget limité. L’objectif, c’est clairement de se maintenir et de vivre une saison beaucoup plus tranquille que l’année dernière. À moyen terme, on veut forcément rentrer à nouveau au sein de l’élite de la Ligue 2. On va revoir l’organisation en interne sur l’aspect professionnel et réorganiser celle du centre du formation, avec notamment l’arrivée d’un nouveau directeur de centre, très compétent.

Quelle est la recette de Sochaux pour être à ce niveau-là alors que c’est une ville de 3000 habitants ?

Le stade est construit au coeur des usines Peugeot et le club leur appartenait pendant longtemps. Çe me fait penser un peu au Stade de l’ASM avec Michelin, à Montferrand. C’est un stade fabuleux, qui est habitué aux jougs de la Ligue 2 et bien sûr, de la Ligue 1. Aujourd’hui, Peugeot ne veut plus suivre le club, mais il y a énormément de partenaires industriels à Montbéliard. C’est un club qui dispose d’une identité propre et d’un vrai état d’esprit.

Que peut-on vous souhaiter pour cette belle aventure ?

De pouvoir pérenniser le club au plus haut niveau bien sûr, et à titre personnel de pouvoir m’éclater dans mes nouvelles fonctions ! Je fais ce que j’ai toujours eu envie de faire, je ne voulais pas être entraîneur, je voulais en revanche des fonctions dans un club et j’ai cette opportunité-là, c’est une immense joie. Je vais tout donner pour ce club.