Joueur emblématique de l’USI, Florent Benech prépare avec nous le déplacement à Orthez dimanche à 15 heures en seizième de Fédérale 2….Joueur emblématique de l’USI, Florent Benech prépare avec nous le déplacement à Orthez dimanche à 15 heures en seizième de Fédérale 2. Une victoire dans cette double confrontation et Issoire serait en Fédérale 1 l’an prochain !**

Comment vous abordez cette confrontation contre Orthez ?

Plutôt, sereinement, on a bien travaillé à l’entraînement. Notre arrière Guillaume Moreau a eu une grosse blessure (ligaments croisés) ça nous fait une pièce maîtresse en moins dans l’équipe, mais une motivation en plus pour l’ensemble du groupe. On a travaillé toute l’année pour ça, on arrive au moment critique, nous sommes sereins et concentrés, je n’ai pas senti de pression négative à l’entraînement. Mais personnellement un déplacement comme cela dans le Béarn, on s’en souviendra toute notre vie quand on aime le rugby, on veut quand même leur montrer qu’ils n’ont pas le monopole du combat et du beau jeu.

Connaissez-vous cette équipe d’Orthez ?

On ne la connaît pas très bien, on sait qu’elle a un bon numéro 9, on va faire l’analyse vidéo ce week-end, on n’a pas parlé de l’équipe pour l’instant surtout de notre jeu. Nous partons samedi pour le sud-Ouest nous avons bien 7 heures de bus, donc on ne veut pas avoir le trajet dans les jambes dimanche. On s’attend à une formation très combative et du jeu comme toutes les équipes du sud-ouest, mais on veut leur montrer qu’elles n’ont pas le monopole du combat et du beau jeu comme on l’entend parfois. Ce ne sera pas facile bien au contraire, on va donner notre maximum, mais devant nous avons les armes pour les contrer sur leurs mauls, nous avons l’avantage de recevoir au retour, il va falloir faire deux gros matchs.

La saison d’Issoire sera un échec si vous ne passez pas ce tour ?

Quand on regarde le groupe senior, vu la qualité du jeu produit cette année entre l’équipe première et réserve, je ne sais pas si on parlera d’échec, mais c’est sûr qu’on fera grise mine. On échoue de 1 ou 2 point l’an dernier, cette année si on veut faire mieux, il faut monter. On veut passer ce tour, puis le prochain, on pense surtout à ce qui arrive. À chaque montée, l’effectif change légèrement, il faut en profiter quand ça se passe bien. Cette année était exceptionnelle, avec un groupe très soudé, on veut en profiter le plus possible, on ne vit pas de si belles saisons chaque année. C’est doublement particulier pour moi, on était très heureux de passer le tour précédent, c’est ma dernière saison à Issoire. Simon Chalus était suspendu pour le match retour contre Peyrehorade, on voulait absolument rejouer ensemble. C’est idéal pour moi de finir sur une si belle saison, je suis arrivé le club était en Honneur, si on peut chercher le Graal en partant, ce serait vraiment fantastique. Ce club a tellement progressé, grandit, il le mérite.

Le match retour contre Peyrehorade, c’était comment ?

Il y avait vraiment du monde au stade, c’était chouette, je crois pas loin de 2500 personnes. C’est la plus grosse affluence que j’ai vécue dans ma carrière, c’était énorme, mais on les attend encore plus nombreux la prochaine fois ! Partager des émotions avec tout ce monde, c’était impressionnant, la semaine les gens nous en parlent dans Issoire. Sur le terrain, c’était deux rencontres très dures, mais des vrais matchs de phases finales, comme on aime en jouer. Ce sont vraiment des matchs de bonhomme ! On a su répondre présent malgré quelques erreurs qu’il faudra gommer contre Orthez. Nous l’avons vu la dernière fois, ils marquent sur toutes leurs occasions, et les équipes du sud-ouest quand ils commencent à y croire, c’est difficile, mais contre Peyrehorade nous avons alors hissé notre niveau aussi.