Arrivé cet été en provenance de Brest, Johan Gastien est arrivé à Clermont pour relever un nouveau défi avec un statut particulier de ca…Arrivé cet été en provenance de Brest, Johan Gastien est arrivé à Clermont pour relever un nouveau défi avec un statut particulier de cadre pour l’équipe. Il le relève pour le moment avec brio et donnera tout pour permettre aux Auvergnats de s’accrocher à la première partie du tableau.
Bonjour Johan, alors ces quatre premiers mois en terre auvergnate, comment ça se passe ?
Ça se passe très bien, je connaissais déjà bien certains joueurs comme N’Diaye et Perez avec qui j’avais joué à Brest et puis les autres que j’avais affronté par le passé. Je suis arrivé fin juillet et je dois reconnaître que, ma compagne et moi, nous nous sommes bien acclimatés à la région.
Sur le plan personnel, comment jugez-vous votre début de saison ?
Le premier mois a été un peu compliqué, je manquais de rythme. J’ai tout de même trouvé ma place rapidement dans le groupe. Je me sens de mieux en mieux sur le terrain et la complémentarité avec des mecs comme Iglesias, Perez ou d’autres aide beaucoup. Sur le plan offensif ça va aussi de mieux en mieux.
Vous avez un bon groupe et on sent que ça peut pousser encore plus haut !
C’est vrai que cette dixième place n’est pas vraiment parlante. Le début de saison est poussif de notre part, on a du mal à démarrer. C’est très serré devant, après le match face au Paris FC on perd deux, trois places. On sent que le jeu se développe de plus en plus, on arrive à tenir et même à faire bonne figure face aux locomotives du championnat. Il y a un groupe plus élargi que l’an dernier avec 14-15 joueurs capables de jouer en Ligue 2.
Le match contre Brest (2-2) peut-on parler de déclic ?
On voulait absolument casser leur dynamique de victoire et on l’a fait ! Nous avons résisté dans le jeu et on a montré à tout le monde qu’on était capable de faire de belles choses. Quand on parle de jeu on a pas grand-chose à envier aux autres équipes. Entre la défense et le milieu collectivement la transition est impeccable. On doit s’améliorer offensivement afin d’être plus décisif, d’être plus tueur mais ça vient de plus en plus. Je prends beaucoup de plaisir ici, on met du cœur à ressortir rapidement le ballon et le remonter de la défense. Les défenseurs jouent courts !
Pas trop compliqué d’être coaché par quelqu’un que vous connaissez tout particulièrement ?
Pas du tout ! Il y a 15 ans en arrière j’aurais sûrement répondu oui à l’époque du centre de formation. Aujourd’hui j’ai acquis une certaine expérience, les joueurs sont conscients que ce n’est pas une relation père – fils mais vraiment entraîneur / joueur. Cette relation me pousse à être meilleur. Quand je suis sur le terrain je l’appelle coach, c’est aussi par habitude mais surtout par respect.
Vous avez connu le plus haut niveau français de foot, quels souvenirs en gardez-vous ?
Un souvenir incroyable, j’ai connu six mois en Ligue 1 et j’ai eu la chance de jouer contre les gros clubs comme Marseille, Saint-Etienne, Paris, Monaco… C’était incroyable !
Le joueur qui vous a le plus impressionné ?
Thiago Motta sans hésiter. Cette faculté déconcertante qu’il a à développer le jeu, à trouver la bonne passe au bon moment. Avec lui tout était fluide.
Et à Clermont c’est qui ?
Il y a du monde mais Lorenzo Rajot a eu une progression incroyable en début de saison. J’ai vraiment été impressionné par son niveau de jeu jusqu’à sa blessure. Mais il y en a beaucoup d’autres !
Le projet avec Clermont sur le plan personnel c’est quoi ?
Je suis ici pour au moins trois ans, c’est déjà du long terme (Rire) ! Si Clermont m’en donne la possibilité, rester plus pourquoi pas. Devenir entraîneur ? Je ne sais pas. Quand je vois les sacrifices que nous devons faire quand tu es joueur c’est pire en tant qu’entraîneur !
Votre plus beau souvenir c’est quoi ?
Je pense que c’était la montée avec Dijon en Ligue 1. L’engouement était incroyable.
Un joueur que tu aimerais affronter ?
Je n’ai pas forcément envie de rencontrer un joueur particulier. Je préfère aller jouer dans des stades précis comme au Camp Nou à Barcelone ou à Anfield à Liverpool !
Que peut-on vous souhaiter ?
Que je puisse encore prendre du plaisir avec ce groupe et qu’on garde la même envie jusqu’au bout !
Crédit photo : Clermont Foot 63 – site officiel