Après un parcours impressionnant depuis le début de la saison, le Stade Clermontois Tennis de table aborde une période importante, avec …Après un parcours impressionnant depuis le début de la saison, le Stade Clermontois Tennis de table aborde une période importante, avec l’approche de la fin de la première phase et la seconde partie de la coupe d’Europe. Sur le plan collectif, tout va pour le mieux pour le Stade avec de tres bons résultats encore ce week-end (vainqueur de Frejus en N3 pour l’équipe une, mais aussi de l’ASTT Lyon 6 chez les filles et de Cournon en R1.)
William Greffier, membre de l’équipe 1 du Stade, savoure ses moments qui comptent dans la carrière d’un sportif, que ce soit seul ou bien en équipe.
Je te laisse te présenter rapidement?
Salut ! Je m’appelle William, j’ai 24 ans, je travaille dans une boite de transport. Je possède également un diplôme d’éducateur sportif BPJEPS. Je pratique le Tennis de Table depuis l’âge de 5 ans.
Tu as toujours joué au stade Clermontois ?
Non, j’ai commencé à Riom où j’ai eu le temps de faire mes classes et je suis arrivé au Stade Clermontois depuis 5, 6 ans ! Cela faisait quelques temps que l’idée de rejoindre le Stade me trottait dans la tête, j’ai attendu d’avoir 18 ans pour pouvoir me déplacer seul et en toute autonomie et j’ai rejoint l’équipe ! Je suis arrivé avec deux autres personnes Philippe Planque et Fabien Baillot.
L’équipe 1 évolue à quel niveau actuellement ?
On est en Nationale 3 messieurs, c’est un niveau semi amateur et la concurrence est déjà relevée ! Le Club comprend 150 licenciés et nous sommes le club élite du département.
Vous jouez tous vos matchs à l’Artenium ? Quelle belle salle soit dit en passant !
On joue les matchs de départemental, régional et national ici ! c’est vrai que c’est une super structure, qui appartient à Clermont Auvergne Métropole. Elle est faite pour le Tennis de table. Le sol, la salle de musculation, le matériel… Tout est impeccable et fait pour pratiquer le haut niveau !
On a l’impression qu’il fait bon vivre au sein de la section tennis de table du stade Clermontois !
Ah oui ! L’ambiance est top ! C’est vraiment un club convivial. On est une belle bande de copains et cela traverse les générations. C’est aussi pour ça que je suis là, c’est primordial quand tu pratiques un sport de pouvoir se sentir chez soi, avec des gens bien.
Revenons au sport en lui-même, tu pourrais nous décrire ton style de jeu ?
Je suis plutôt un joueur offensif, j’essaie de prendre l’initiative le plus tôt possible. C’est un jeu avec une prise de risque importante mais c’est mon style (rire). Je suis plutôt du genre minutieux, je cherche constamment à donner de l’effet à la balle. Au tennis de table, quand tu débutes ce sport, tu apprends à jouer qu’en pratiquant des effets et ça dès le service.
Comment se déroule un entraînement ?
On s’entraîne pendant 2 heures. On commence par 10 à 15 minutes d’échauffement physique sans les raquettes. Ensuite 10 – 15 minutes d’entrainement à la table, puis 3 exercices de 20 minutes bien spécifiques. Et à la fin, 20 minutes de match !
Le tennis de table demande de nombreuses qualités finalement.
C’est physique il ne faut pas croire ! Il y a énormément de déplacements. Ça demande beaucoup de dynamisme, de la résistance et bien sûr de la concentration. Trois matchs de 45 minutes il faut tenir !
Ton plus beau souvenir c’est quoi ?
En 2015, quand on a accédé à la N2 avec mon équipe ! La première moitié de l’année qu’on appelle première phase, on accède à l’échelon supérieur pour la deuxième partie de l’année (deuxième phase). On n’était pas très bien préparé alors on a fait que 6 mois, mais c’était génial !
Que manque-t-il pour s’installer durablement en N2 ?
Principalement de la rigueur. Sur l’ensemble de nos matchs en N2, dès que la situation se compliquait, le mental ne suivait pas ! C’est compliqué, il faut faire les bons choix, être pragmatique, rester lucide. Il ne faut pas s’emballer, c’est beaucoup de travail.
C’est quoi ton coup préféré ?
Le revers ! Je suis vraiment beaucoup plus à l’aise avec ce coup.
Celui que tu crains le plus ?
Quand l’adversaire prend l’initiative avant moi !
Avec la coupe d’Europe, la pression était différente ou pas ?
Honnêtement c’était pareil au niveau collectif. C’était individuellement que cela changeait ! D’habitude je ne suis pas du genre à me mettre de la pression, mais là, il y avait tous les copains qui étaient là, qui criaient ‘’ Allez William !! ‘’, j’ai voulu bien faire mais je n’ai pas réussi à rester concentré sur le long terme. Le prochain tirage sera début janvier. C’est beau un 16ème de finale de coupe d’Europe quand même !
Qui t’impressionnes le plus ici ?
Pierre Barthomeuf bien sûr !! Il a un plus gros revers que moi (rire) !