Leur saison s’annonce radieuse : sorties victorieuses des trois premières rencontres de leur championnat, l’équipe de nationale 3 du Vol…Leur saison s’annonce radieuse : sorties victorieuses des trois premières rencontres de leur championnat, l’équipe de nationale 3 du Volley-Ball Club de Chamalières démarre l’année sur les chapeaux de roue.
C’est une équipe dynamique, largement remodelée, rajeunie qu’a créé Audrey Mioche, l’entraîneur et sélectionneuse, avec un six de base très jeune. Depuis cinq ans, cette ancienne joueuse en 1 et membre du bureau du Club, est en charge de la préparation des « Sardines », petites soeurs des « Panthères », faisant elles parties du championnat professionnel. Cinq nouvelles joueuses, entre 14 et 23 ans ont intégré le collectif, dont plusieurs sont sorties du pôle sportif d’Issoire.
Un objectif de haut niveau : le résultat avant tout
"Ce sont des filles à potentiels, qui peuvent s’inscrire dans une filière haut niveau » nous explique Audrey Mioche. Le VBCC a construit un plan de développement sur trois ans, dont l’équipe 2 est partie intégrante. « Notre objectif, c’est de terminer sur le podium, pour viser la première place l’année prochaine et monter en Nationale 2 en 2020: notre projet est de créer un centre de formation qui viendrait avec la montée en N2. » poursuit-elle. Le projet est donc axé sur la performance, ce qui induit une nouvelle dynamique de jeu : « les filles doivent se battre. » répète Audrey Mioche. « Avant, toutes les joueuses avaient du temps de jeu, l’objectif principal était de faire de la formation. Cette année, la formation est toujours importante, mais le but majeur est le résultat: les meilleures seront sur le terrain. » Le VBCC tend vers un objectif formateur depuis la fermeture du Pôle Espoir d’Issoire, à la rentrée 2018, du fait de la création de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette structure était selon Audrey Mioche, un véritable vivier pour les clubs du bassin clermontois. « La fin du pole est un handicap. Pour l’instant, on surfe encore sur les joueuses sorties du pole, mais le manque va vraiment se faire sentir, c’est pourquoi nous voulons créer une nouvelle structure, en utilisant nos ressources d’encadrement former les grandes joueuses de demain et alimenter nos clubs » explique-t-elle.
Un lancement réussi
Pour intégrer les nouvelles venues, l’entraîneur a organisé deux journées basée sur la cohésion, abandonnant le traditionnel tournoi de Lattes, auquel la Nationale 3 participait depuis quatre ans. « Notre projet change : nous changeons les habitudes » explique-t-elle. Les filles ont donc pu profiter d’une journée beach-volley et aviron pour travailler l’esprit d’équipe mais aussi la réactivité et la force à Vichy, avant de s’illustrer au tournoi de préparation avec Moulins (ASDA) et Issoire (ISU) organisé par le VBCC en septembre. Audrey Mioche est très confiante quant à la cohésion de l’équipe : « il y a une très bonne ambiance: les deux joueuses les plus anciennes, Tiphaine Vidal et Laure Grégoire-Vallex, s’inscrivent dans la passation du savoir, pas dans l’esprit concurrence. Le collectif fonctionne très bien. » Et cette théorie semble avoir été payante: les Sardines occupent la première place du championnat à la veille de leur quatrième match.
L’équipe s’est confrontée à une opposition croissante, au cours des dernières rencontres, dont une fois à l’extérieur. Infligeant un 3-0 à Chambery, les filles ont eu plus de difficultés face à Bron: « ça ne marchait pas, les filles ont assuré un minimum de résultat mais c’était un jour sans. » explique Audrey Mioche. Leur dernier match contre Seyssins, annonce un avenir radieux: « match parfait » selon Audrey Mioche, son six s’en sort haut la main avec un 3-0 sans jamais avoir été mis en danger. « Cette équipe est très prometteuse. C’était le meilleur match que j’ai pu faire depuis 5 ans. J’avais les mains dans les poches je les regardais, je leur ai dis « les filles, je vous donne les clefs du minibus pour rentrer, je n’ai rien à faire ici! ». Ce résultat est très encourageant: elles affronteront dimanche leurs adversaires de toujours, leurs voisines Issoiriennes, à la deuxième place du championnat. « Cette équipe est un peu notre bête noire: on travaille bien, je les met en condition en évitant la pression mais en remettant gentiment un peu de rigueur. » Trois anciennes joueuses de l’ISU font partie de l’effectif Chamaliérois: un match au sommet donc, contre deux équipes auvergnates, à suivre à 15 heures, dimanche 28 octobre à Issoire.
Crédit photo : Facebook Volley-Ball Chamalières