Jeune ailière du Handball Clermont Auvergne Métropole depuis la création de ce club, Manon Becaud fait partie des têtes connues de cette…Jeune ailière du Handball Clermont Auvergne Métropole depuis la création de ce club, Manon Becaud fait partie des têtes connues de cette formation clermontoise où elle a porté les couleurs du club en N3, N2, et désormais en N1. Petit retour sur ce début de saison et sur le match de Coupe de France qui arrive très rapidement.
Bonjour Manon, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Manon Bécaud, j’ai 19 ans et je joue au club du HBCAM depuis maintenant 4 ans. Je fais en parallèle des études de droit.
Comment te décrirais-tu en tant que joueuse de handball ? Quels sont tes qualités et tes points à améliorer ?
Je suis une jeune joueuse qui doit encore beaucoup progresser. Mes points forts sont ma vitesse mon mental et puis je n’ai pas peur du contact en défense. Pour mes points à améliorer je dirais mon efficacité au shoot, ce qui est plus qu’important pour une ailière. Je dois aussi prendre en maturité dans le jeu, apprendre à gérer le chronomètre, savoir quand je dois jouer vite ou calmer le jeu.
Au cœur du projet HBCAM depuis quelques saisons maintenant, pourquoi avais-tu rejoint ce club à l’époque ?
A l’époque, j’étais au pole espoir handball de Clermont et mon coach, Antonio Lambroni, m’avait conseillé de rejoindre ce club afin de progresser un maximum et de me frotter à des joueuses d’expérience qui m’ont beaucoup appris, notamment une arrière droite, Angélique Roda.
Face à Toulouse, vous aviez commencé très mal la rencontre (8-13 à la pause), avant de complètement retourner la situation (victoire 24-21). Quel a été le déclencheur de ce retournement ? Raconte-nous cette rencontre de folie.
Suite à la défaite contre Frontignan, nous avions qu’une obsession : gagner ce match. Le mental et la détermination étaient au rendez-vous. Poussé par le public, l’équipe n’a rien lâcher. On a su corriger nos erreurs et notre défense a grandement déstabilisé l’équipe toulousaine.
Après deux matchs de championnat, quels sont les principales différences, pour toi, entre la N2 et la N1 ?
En match, tout d’abord, on voit que la moindre erreur coûte chère. La rigueur et la vitesse de jeu se fait ressentir. Ensuite, la différence ne se sent pas que sur les matchs, la charge d’entrainement et l’hygiène de vie évoluent. Notre image en dehors du terrain doit aussi refléter un club qui ambitionne le très haut niveau.
Un mot sur les différentes recrues de cette année, que ce soit sur comme en dehors du terrain ?
Les recrues étaient plus que nécessaire pour renforcer le groupe. Ensuite, en dehors du terrain, l’entente est au beau fixe. Le travail de cohésion de notre préparation paye et on voit sur le terrain que notre groupe est complice et que la confiance s’installe.
Qu’ambitionnes-tu cette saison, que ce soit sur le plan collectif, mais aussi sur le plan individuel ?
Collectivement, c’est de finir en haut de la liste, de gagner un maximum de match et de se faire plaisir. Individuellement, pour moi, c’est de jouer un maximum et de progresser, d’apprendre car, comme pour beaucoup, ce niveau de jeu est tout nouveau pour moi.
En lice pour le deuxième tour de la Coupe de France, le HBCAM affronte Blanzat Sport Montluçon. Quels sont les objectifs du club dans cette compétition ?
On joue contre une autre équipe Auvergnate. Il nous manquera quelques joueuses (qui jouent avec l’équipe nationale). Il faut montrer que nous ne sommes pas en N1 pour rien et gagner pour confirmer notre niveau. Ce match sera aussi un match de travail pour le championnat, qui reste une priorité.
Crédit photo : David Tauveron / Facebook Handball Clermont Auvergne Métropole